Comment se prépare le plan de mobilisation pour le développement des métiers verts ?Nous sommes partis des 600 000 emplois nouveaux estimés par l’étude du Boston Consulting avec la volonté qu’ils deviennent une réalité à travers un plan de mobilisation. Le plan repose sur quatre axes complémentaires dont le premier est l’identification des métiers. Et en la matière, il nous faut travailler non seulement sur les nouveaux métiers émergents mais aussi sur les métiers existants qui vont devoir s’adapter. Pour mieux les appréhender, nous allons créer un Observatoire national des métiers. Et la formation ?Le deuxième axe consiste justement à définir les besoins en formation. Cela passe par la création de référentiels des métiers et des compétences élaborés à partir des besoins des entreprises. Cela conduit au recrutement car il s’agit bien de faire se rencontrer une offre d’emploi et un professionnel compétent avec des actions ciblées sur les jeunes, les demandeurs d’emploi et les personnes en difficulté. Enfin le dernier axe c’est l’information et la valorisation des métiers de la croissance verte avec l’organisation d’une conférence nationale sur les métiers verts début 2010.Quels sont les partenaires sur lesquels vous allez vous appuyer ?Je souhaite que la mobilisation soit la plus large possible. Elle s’appuierasur les cinq collèges du Grenelle, les acteurs économiques, les acteurs des politiques de l’emploi et les collectivités locales qui choisiront de s’engager dans une démarche d’expérimentation. Et bien sûr avec l’appui de l’Ademe qui accompagnera techniquement et financièrement les expérimentations territoriales. L’idée est de mutualiser les moyens et de se mettre d’accord sur des stratégies efficaces.Quel est le calendrier retenu ?En octobre, nous réunirons le comité de pilotage national, composé des représentants de l’ensemble des acteurs, et mettrons en place des comités par filière et par secteur (agriculture, transport, énergie renouvelables, logement et bâtiment, déchets…). En novembre, nous préparerons le conventionnement avec les Régions et les porteurs d’expérimentations. En décembre, le plan d’action global sera validé par le comité de suivi du Grenelle de l’environnement. Enfin, en janvier, lors d’une conférence nationale présidée par le Président de la République, nous présenterons le plan de mobilisationDB