Construit dans le cadre du projet Interreg Regain impliquant également le Royaume-Uni et l’Italie, le bâtiment, qui porte le même nom, a été conçu par le groupement Arietur et le bureau d’étude Solener. Objectif : un coût de travaux inférieur à 1 000 euros le mètre carré hors photovoltaïque (budget total : 3 millions d’euros). Le loyer pour une des trois cellules de 600 m² s’élève à 40 000 euros par an tandis que la revente de l’électricité produite par les 493 m² de capteurs photovoltaïques en toiture (65 kWc) rapportera annuellement 36 000 euros au Siziaf. Le bâtiment, mariant bloc en pierre ponce Cogetherm en rez-de-chaussée, ossature bois en étages et laines de bois et de roche pour l’isolation, devrait consommer 59 kWh/m²/an. Il répond donc aux critères de la labellisation BBC de la zone. « Regain a été conçu selon une démarche HQE, mais nous ne sommes allés chercher ni certification, ni label. L’important était pour nous d’obtenir les performances souhaitées et de les maintenir », explique Vianney Leveugle, directeur du Syndicat. Le comportement, notamment thermique, de la construction sera donc suivi pendant trois ans. « Regain est l’un des trois bâtiments choisis par l’Ademe pour évaluer les performances du bardage solaire Solarwall », complète Vianney Leveugle. Les 400 m² d’ateliers ou de zones de stockage de chaque cellule seront maintenus hors-gel grâce à ce système d’origine canadienne et les 200 m² de bureaux, chauffés grâce à une VMC double-flux et une chaudière gaz à condensation de 40 kWh.
FTLe site du Parc des industries