Une multiplication par huit de la production d'énergie nucléaire sera indispensable, à l'horizon 2050, pour répondre aux besoins énergétiques mondiaux. Telle est la principale conclusion de cet ouvrage prospectif rédigé par des chercheurs en physique. Les hypothèses choisies sont plausibles : 9 milliards d'habitants, une hausse de la consommation d'énergie dans les pays pauvres, une diminution dans les pays riches, une augmentation très forte des énergies renouvelables, qui atteignent 36 % de la consommation totale, une baisse spectaculaire des énergies fossiles, à l'exception du charbon... et des niveaux de CO2 restant sous les limites fixées par le Giec. Cet ouvrage n'a pas le défaut habituel des pronucléaires d'imaginer une croissance continue des consommations, ni de confondre énergie et électricité.