En effet, les réseaux électriques intelligents sont capables d'optimiser en temps réel les besoins en énergie, en adaptant l'approvisionnement électrique en fonction des énergies disponibles et des sollicitations : éclairage, affichages, climatisation, etc. « Les réseaux intelligents pourraient générer une baisse significative de la facture énergétique des gares, qui s'élève à plusieurs centaines de millions d'euros par an, tout en améliorantleur bilan carbone », estime Bernard Emsellem, directeur général délégué sur l'écomobilité à la SNCF, dans un communiqué. Pour y parvenir, la SNCF va transformer deux gares en sites pilotes, dont celle de Lieusaint-Moissy-Cramayel, en Ile-de-France, qui sera équipée de panneaux photovoltaïques et thermiques, de micro-éoliennes, de système bioclimatique de climatisation, etc. Au-delà de la faisabilité, la SNCF et Econoving étudieront la possibilité de transférer ces solutions sur d'autres gares, afin de proposer des bâtiments à énergie positive dans les éco-quartiers.ACLe site de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines