Présidé par le directeur général de l'énergie et du climat au ministère de l'Ecologie, Pierre-Franck Chevet, cet observatoire suivra l'avancement des actions engagées grâce à la création d'indicateurs. En cas de retard, il pourra proposer des pistes de rattrapage. Pour cela, il rassemble toutes les parties prenantes (producteurs de biocarburants, distributeurs, constructeurs de véhicules, associations, administration) et se réunira deux fois par an.
Or, il y a du travail. Il y a moins d'un an, les acteurs de la filière éthanol manifestaient leur inquiétude : quatre ans après la signature de la charte d'engagement qui devait lever les blocages au développement du bioéthanol (E85), seulement 13 700 véhicules flexfuel circulaient en 2010. Selon le Syndicat national des producteurs d'alcool agricole ( SNPAA), les difficultés identifiées en 2006 existent toujours. Pourtant, un milliard d'euros ont été investis dans la production, avec l'espoir d'offrir aux agriculteurs des débouchés durables. Mais avec 330 pompes E85, les conditions ne sont pas réunies pour inciter les constructeurs automobiles à s'engager.ACVers le communiqué du ministère de l'Ecologie