Les formations environnementales at tirent de plus en plus d'étudiants, mais tous ne trouveront pas une place sur le marché du travail dans leur spécialité. Une enquête du Commissariat général du développement durable (Études & documents n° 69) s'est intéressée, trois ans après leur diplôme, à 20 000 jeunes sortis de formation initiale en 2007. Avec des résultats mitigés. Premier constat : s'ils sont 74,6 % à travailler, contre 72,3 % pour les jeunes issus d'autres formations, moins d'un sur deux exerce une profession liée à l'environnement. En termes de conditions d'emploi, pas de grandes différences : un peu plus d'un jeune sur deux occupe un poste en CDI. Le niveau de salaire médian est le même, 1300 euros nets. Mais la différence avec les autres formations s'observe à partir de 2000 euros de salaire net : ils sont deux fois plus nombreux à gagner au moins cette somme que les jeunes formés en environnement. Il faut dire que les cadres ne représentent qu'à peine 13 % des sortants de formation environnementale, pour 40,9 % d'ouvriers. Entre secteurs de l'environnement, l'enquête révèle de vrais écarts. Globalement, une formation en énergie et énergies renouvelables cumule tous les avantages. Les jeunes diplômés affichent un taux d'emploi de 85,6 %, à comparer au 18,9 % relevé parmi ceux issus de la prévention des pollutions, davantage de CDI et un salaire bien supérieur.
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