Viessmann a démarré en septembre, dans son usine de Faulquemont, en Moselle, la production de son capteur thermique « Sol Pro Select », développé en partenariat avec l'Institut Jean-Lamour (Lorraine). Son originalité : limiter l'échauffement du fluide caloporteur, un phénomène qui survient l'été et finit par détériorer le système. « Pour éviter d'intervenir sur les canalisations, par exemple avec un système d'autovidange, nous avons travaillé directement sur le revêtement », précise David Mercs, responsable du développement couches solaires à Viessmann Faulquemont. En 2008, il contacte l'Institut Jean-Lamour pour des tests sur l'oxyde de vanadium, un composé connu pour ses propriétés de régulation thermique. Son efficacité s'est révélée similaire à celle d'un panneau classique pour une température de fluide inférieure à 68 °C. Au-delà, les pertes grimpent à 50 %. La température de stagnation atteint 140 à 150 °C au maximum (au lieu de 200 à 220 °C), ce qui évite la vaporisation. « Cette technologie est bien adaptée au solaire collectif, lorsque la multiplication de capteurs aggrave la stagnation », souligne David Mercs. l