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ENERGIE

À Valenton, Suez liquéfie son biométhane

LA RÉDACTION, LE 12 AVRIL 2016
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Il ne manque plus qu’un mécanisme de soutien. À Valenton, dans le Val-de-Marne, Suez entend faire la démonstration d’un nouveau débouché pour le biométhane issu de stations d’épuration. « Depuis 2014, la réglementation nous autorise à injecter le biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel », observe Pierre Coursan, chef de marché biométhane et efficacité énergétique à la direction du développement de Suez. « Mais, même si ce réseau est bien développé en France, il ne couvre pas l’ensemble du territoire. »Une station service installéeLà où le biométhane ne peut être injecté, Suez voudrait pouvoir le liquéfier et milite donc pour l’instauration d’un cadre réglementaire adapté sur le modèle du tarif d’achat pour l’injection. Sans attendre, pour prouver la viabilité de cette solution, le groupe a lancé le projet BioGNVal à la station d’épuration de Valenton (Val-de-Marne). Première étape : développer un procédé avec la jeune pousse Cryopur. « L’enjeu était de concevoir un système qui puisse à la fois épurer le biogaz et le liquéfier dans des conditions, notamment de débit, compatibles avec une station d’épuration », pointe l’expert en biogaz de Suez. En septembre dernier, la technologie a été installée à Valenton. Puis mise en route en novembre. Depuis, elle produit, à partir du biogaz de la step, du biométhane liquéfié et du CO2 liquide. Pour les valoriser, Suez a noué plusieurs partenariats. Avec GNVert d’abord, une station-service a été installée à Rungis pour alimenter des camions en bioGNL.Une palette de solutionsAvec LNgénération ensuite, toujours pour le biométhane liquéfié, Suez va explorer le marché des industriels « qui ont besoin d’énergie mais ne sont pas raccordés au réseau », lorgne Pierre Coursan. Enfin, avec Thermoking, l’objectif est d’utiliser le CO2 liquide dans des systèmes de réfrigération de camions. À terme, l’idée est d’offrir aux sites produisant du biométhane le choix, au-delà de la seule injection, parmi une palette de solutions de valorisation. Avec le projet BioGNVal, « nous travaillons à l’échelle du démonstrateur afin de prouver que les technologies existent et que la logistique ne pose aucun problème. » Reste à attendre un coup de pouce réglementaire. Du moins pour la France, car « Cryopur est déjà en train d’industrialiser le procédé pour le commercialiser à l’international », glisse Pierre Coursan. La Suède et l’Italie, par exemple, ont déjà ouvert la voie à la liquéfaction.Thomas Blosseville


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