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ENERGIE

Coût, emploi, compétitivité : la filière solaire prépare l'élection présidentielle

LA RÉDACTION, LE 19 OCTOBRE 2016
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L'étude n'est pas finalisée. Mais Enerplan en a dévoilé les premiers résultats. Le syndicat professionnel dresse un état des lieux de la filière solaire et se projette à l'horizon 2023. Pourquoi 2023 ? C'est la visibilité offerte par la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). L'étude porte sur les coûts du solaire, sa compétitivité, son potentiel d'emplois… Elle vise à éclairer les professionnels du secteur, mais aussi à peaufiner les arguments d'Enerplan à l'approche des élections présidentielle et législatives de 2017. Elle est d'ailleurs accompagnée d'un sondage sur « les Français et l'énergie solaire ».Pour la première fois depuis 2010La filière avait perdu confiance. Mais depuis un an, « il s'est passé beaucoup de choses très positives pour l'énergie solaire, en tout cas pour le photovoltaïque. On nous a donné un cadre et une visibilité », s'est réjoui le 18 octobre Daniel Bour, président d'Enerplan, en ouverture de l'assemblée générale du syndicat. Enerplan a encore des revendications à faire valoir et l'année 2016 s'annonce mauvaise en termes de volumes installés. « Mais pour la première fois depuis 2010, les acteurs du photovoltaïque ont retrouvé le sourire. La PPE nous offre au moins des objectifs qui nous permettent de travailler. » Sauf que 2017 sera marquée par les incertitudes liées aux élections. « Il y aura sûrement une loi sur l'énergie dans la première année suivant la mise en place du nouveau gouvernement », a confirmé Virginie Schwartz, directrice de l'énergie au ministère de l'Environnement.Un réel effet positifLe syndicat veut donc prendre les devants. Il a lancé une étude avec le soutien de l'Ademe, du think tank France Territoire Solaire et de la Fédération française du bâtiment. Réalisée par le cabinet iCare, elle sera officiellement publiée en janvier 2017. D'après les premiers résultats, la PPE aura un réel effet positif sur la filière photovoltaïque. Si le point de passage en 2018 s'annonce difficile à respecter, les objectifs pour 2023 seraient atteignables. Ils se traduiraient par une redynamisation de la filière, qui retrouverait en 2023 le niveau d'emplois qu'elle avait en 2013. Soit 22.400 emplois en 2023, à comparer à 11800 en 2016.La compétitivité en 2020Pour les centrales photovoltaïques au sol et les grandes toitures, la baisse des coûts d'investissements devraient se poursuivre. L'effet combiné de la hausse des capacités et des progrès technologiques induiraient une baisse de 30 % entre 2015 et 2025. Dans le même temps, le coût de la production de l'électricité (LCOE) diminuerait de 20 %. Pour les projets sur les petites et moyennes toitures, les coûts des investissements vont aussi chuter. Et les coûts de production d'électricité baisser de 45 % pour les projets dans le résidentiel et de 15 % pour les moyennes toitures. Ces données sont des ordres de grandeur. Un certain nombre d'hypothèses restent à confirmer avant la publication officielle de l'étude. Mais ses auteurs évoquent déjà une électricité photovoltaïque compétitive avec les autres nouveaux moyens de production à l'horizon 2020.L'autoconsommation en PacaL'étude se penche aussi sur le modèle d'affaires de l'autoconsommation. Dans le cas des bâtiments tertiaires, il devrait être « rapidement compétitif dans le Sud de la France ». En l'occurence, pour les centrales de 36 à 100 kW sur moyennes toitures en région Paca. Toutefois, dans le secteur résidentiel, l'autoconsommation ne sera pas compétitive avant 2025 « et nécessite un soutien avant ». Dans ce cas-ci, l'étude concerne les centrales de 3 à 9 kW, toujours en région Paca, avec un taux d'autoconsommation de 30 %.Quatre scénariosPlusieurs scénarios sont envisagés. Celui de référence correspond à la PPE, mais trois autres sont aussi analysés. L'un prévoit une forte augmentation de la part des centrales au sol. Un deuxième met plutôt l'accent sur les projets en toitures et sur l'autoconsommation. Enfin, le dernier suit une trajectoire plus ambitieuse que la PPE avec un objectif de 22 GW installés en 2023 et un fort développement de l'autoconsommation. Pour ce dernier scénario, le nombre d'emplois dans la filière serait supérieure de 30 % à celui de la PPE. L'avenir est en rechanche plus sombre pour le solaire thermique. Pour ce segment de marché, les objectifs de la PPE serait inatteignable sans évolutions réglementaires. Enerplan prévoit d'en dire plus à ce sujet le 25 octobre à l'occasion de États généraux de la chaleur solaire organisés à Paris.Thomas Blosseville


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