Afin d’encourager les projets de récupération et valorisation de chaleur fatale, la direction régionale de l’Ademe Ile-de-France vient de publier un rapport d’étude encourageant : sur les 26.500 GWh des gisements maximaux, 6.600 GWh sont valorisables.
D’après une étude menée par la direction régionale de l’Ademe Ile-de-France, la région dispose d’un potentiel de 6.600 GWh de chaleur fatale. Le rapport d’étude indique que l’Ile-de-France possède « un gisement maximal de chaleur fatale de 26 600 GWh, avec un potentiel valorisable de 6 600 GWh et un potentiel éligible de 900 Gwh qui concerne une trentaine de projets concrets. L’exploitation de ce potentiel permettrait à l’Île-de-France de poursuivre le chemin vers l’atteinte de ses objectifs en matière de développement des énergies renouvelable et de récupération. »
Pour obtenir ce résultat, l’Ademe Ile-de-France a procédé en trois phases : tout d’abord, elle a identifié les opérations existantes et les gisements de récupération de chaleur du territoire, soit une puissance de 26.500 GWh. Ensuite, l’Ademe a étudié l’évolution et la caractérisation du potentiel valorisable de chaleur fatale en tenant compte des contraintes, notamment des contraintes financières liées à l’urbanisme. Ce qui aboutit au calcul du potentiel valorisable de chaleur atale de 6.600 GWh sur lesquels 900 GWh sont éligibles.
La direction régionale de l’Ademe rappelle par ailleurs qu’elle accompagne plusieurs projets de récupération de chaleur : l’un, à partir d’un Data Center à Bailly-Romainvilliers (77), à hauteur d’un million d’euros ; l’autre, à partir d’eaux usées à Courcouronnes (91), à hauteur 39.000 euros.