En quoi consiste la solution de Voltalis ?
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Le matériel est directement raccordé en aval des fusibles qui sécurisent les radiateurs. La consommation électrique de chaque équipement raccordé est mesurée toutes les dix secondes. Le boîtier communique ces données vers une plateforme centrale pour que les ordres d’interruption puissent être donnés, soit par notre système, soit directement par le consommateur, via une application.
Combien cette installation coûte-t-elle au consommateur ?
C’est totalement gratuit ! Voltalis prend en charge l’organisation et l’installation chez le consommateur. Il s’agit d’un service rendu à RTE, car nous évitons la consommations d’environ 100 MW par hiver. Notre service évite d’avoir recours aux centrales thermiques pour booster la production pendant les pointes de consommation. Cela génère un revenu annuel qui permet de financer l’investissement initial.
Grâce aux consommations que nous effaçons, les usagers voient leurs factures diminuer d’environ 10%. Nous leur apportons également des leviers de connaissances de leur consommation, et des leviers de pilotage. 100.000 consommateurs français sont déjà équipés, sans engagement.
N’importe quel particulier peut faire appel à vos services ?
Nous faisons des campagnes d’installation très localisées, à l’initiative de collectivités ou d’administrateurs sociaux par exemple. Nous avons fait plusieurs campagnes, en Bretagne, puis dans le Rhône. Nous avons lancé une opération à Annecy et à Vannes. L’agglomération d’Aix-les-Bains est également intéressée. Mais nous avons l’ambition d’équiper 2 à 3 millions de foyers français à moyen terme, sur les 8 millions de foyers équipés de radiateurs électriques. La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe l’objectif de multiplier les capacités d’effacement en passant de 2,5 GW à 6,5 GW d’ici à 2028. Nous visons donc aussi le gisement des bâtiments tertiaires.
Voltalis est, depuis mi-février dernier, vainqueur de l’appel d’offres long terme, lancé par le gouvernement pour faire émerger de nouvelles capacités qui puissent répondre aux pointes de la France. Les deux seules options sont l’effacement et le stockage, mais le stockage est très coûteux. Sur 377 MW sélectionnés, nous avons remporté 119 MW.