Air Liquide est propriétaire à 100 % du projet. Crédits : Air Liquide
H2V confirme l’aboutissement de son partenariat avec Air Liquide en lui cédant ses parts de H2V Normandy, un projet d’électrolyseur d’au moins 200 MW.
Air Liquide détient désormais 100 % du projet H2V Normandy dont elle détenait jusque là 40 %. Rebaptisé « Air Liquide Normand’Hy », ce projet initié en 2016 par H2V ambitionne de construire un électrolyseur à grande échelle d’au moins 200 MW pour la production d’hydrogène renouvelable sur le site industriel de Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime). Sa mise en service est prévue en 2025 et permettra d’éviter l’émission de 250.000 T de CO² par an.
Pour H2V, filiale du groupe Samfi Invest, cette cession s’inscrit dans un programme plus large de « développement de plusieurs autres projets d’envergure équivalente qui pourront être menés jusqu’à leur terme notamment grâce aux moyens dégagés par cette opération », a fait savoir Gérard Mestrallet, président d’honneur d’Engie et Vice-président du Conseil de surveillance de H2V, dans un communiqué.
Premier réseau hydrogène bas carbone du monde
Ce projet d’électrolyseur à grande échelle doté d’une technologie à membrane échangeuse de protons (PEM), fournira de l’hydrogène renouvelable pour des applications industrielles et de mobilité lourde. Air Liquide raccordera l’électrolyseur à son réseau hydrogène en Normandie, « ce qui contribuera au développement du premier réseau hydrogène bas carbone du monde ».
Par ailleurs, cette acquisition contribuera à l’atteinte de l’objectif d’Air Liquide qui s’est engagé à porter sa capacité totale d’électrolyse à 3 GW d’ici 2030. « Le projet Air Liquide Normand’Hy sera un atout majeur pour décarboner le bassin industriel normand, l’un des des plus importants d’Europe. Il contribuera au développement d’une société bas carbone dont l’hydrogène sera l’un des leviers essentiels », a commenté Francois Jackow, Directeur général adjoint et membre du Comité Exécutif du groupe Air Liquide.