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MOBILITÉ

MBDA reprend ses missiles

LA RÉDACTION, LE 1er MARS 2014
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L'inauguration est prévue en mai prochain. À raison de six missiles par jour, l'usine pourra démanteler 2 500 tonnes par an. « Nous traiterons avant tout les missiles que nous avons conçus. Pour les autres se pose une contrainte de confidentialité. Notre premier client, ce sont les services interarmées des munitions (Simu) de l'Armée française », expose Julien Porcher, directeur des services clients de MBDA. Ce site pourrait aussi hériter des stocks que des voisins européens ayant ratifié la Convention d'Oslo sur les armes à sous-munitions (ou anti-personnel, ndlr) ont sur les bras. Côté français, le gisement fut longtemps de 36 000 unités à détruire d'ici à 2018. Mais un tiers, constitué d'obus, l'a été en Italie. Le reste, surtout des roquettes à sous-munitions MLRS, complexes à démanteler, nécessitent un site spécialisé. Une denrée rare en Europe. Fin 2011, MBDA a ravi la vedette au groupement concurrent Nexter-Lacroix, à la faveur d'un appel d'offres conduit par l'Agence Otan de soutien (NSPA). Et construit dans la foulée, avec l'appui de celle-ci, ce site Seveso 2 seuil haut en réutilisant des installations existantes, notamment des bunkers où étaient fabriqués des missiles Exocet. « La facture a été contenue à 12 millions d'euros. Un seul bâtiment a été construit, celui consacré au traitement thermique des matériaux. » En amont, les phases de transport et de transfert de responsabilité vers l'industriel sont délicates. Car les missiles vont arriver ici par camions en provenance des soutes armées de toute la France, notamment du quart Nord-Est. Regroupement, stockage puis désolidarisation de trois sous-ensembles : la charge militaire est envoyée chez l'industriel norvégien Nammo (qui la fait exploser sous terre dans une ancienne mine), et les propulseur et allumeur retirés, le premier étant découpé par jet d'eau et l'ensemble enfourné entre 600 et 800 degrés dans un four blindé, équipé d'un système de traitement des gaz et fumées. L'électronique n'est pas réuti lisée, mais broyée. Seuls les conteneurs de transport éventuellement le seront. « Une équipe d'une vingtaine de spécialistes a été recrutée. La complexité réside dans la maîtrise de la chaîne pyrotechnique. Nous traitions déjà nos rebuts de production. Mais avec cette installation, nous couvrons le cycle de vie entier des produits proposés aux clients militaires », conclut Julien Porcher.


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