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MOBILITÉ

Les copropriétés parisiennes ont un fort potentiel pour le développement des bornes de recharge

FLORÉANE MARINIER, LE 19 NOVEMBRE 2020
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Les copropriétés parisiennes ont un fort potentiel pour le développement des bornes de recharge
L’Agence Parisienne du Climat publie une étude sur le potentiel d’installation d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques dans les copropriétés de la capitale. Lesquelles se heurtent au manque d’informations sur le sujet.

Avec près de 306.600 places de parking, les 1.592 copropriétés parisiennes représentent 77% du stationnement résidentiel de la capitale. L’Agence Parisienne du Climat (APC) a étudié leur potentiel pour installer des infrastructures de recharge pour véhicule électrique (IRVE). « Malgré l’ensemble des aides, le manque de visibilité et d’anticipation sur le parcours à effectuer constituent un frein important au développement », constate Chloé Pfeiffer, directrice régionale d’Enedis Paris et partenaire de l’APC. « Plus la copropriété est récente, et plus les ménages ont des revenus disponibles avec une voiture pour aller travailler, plus il y a du potentiel dans installation d’IRVE », résume Guillaume Privat, chargé d’études à l’Agence Parisienne du Climat. La majorité des copropriétés a été construite après 1949, et dispose de 39 places de parking en moyenne.

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Principal obstacle : le déficit d’information

« 1.592 copros ont un fort potentiel d’installation, ce qui représente 4% du parc global des copropriétés à Paris », ajoute Guillaume Privat. En se basant sur 520 réponses, l’étude indique que les démarches individuelles composent la majorité des démarches. Les copropriétés se heurtent aussi un déficit d’information auprès des copropriétaires, des locataires et des syndics. Pourtant, elles ne manquent pas d’intérêt : une centaine d’entre elles ont souhaité être recontactées par l’APC à ce sujet.

Pour lever ces obstacles, l’APC compte sensibiliser les copropriétaires, les locataires, les syndics et les professionnels via des campagnes par mail, par courrier et par les réseaux sociaux, et d’inclure les IRVE dans ses événements. Elle a aussi la possibilité de les conseiller pour les inciter à faire des projets collectifs, et compte mettre en place un guichet unique d’information et d’accompagnement.



Adobe Stock / Ocean Prod
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