L’État investit dans la « révolution » agroécologique et numérique

Le gouvernement mobilise une enveloppe de 65 millions d’euros pour financer des travaux de recherche dédiés au développement d’une agriculture numérique responsable.

Concilier la transition écologique et la transition agricole pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire et climatiques. Telle est la principale mission du nouveau Programme et Équipements Prioritaires de Recherche (PEPR) sur l’agroécologie et le numérique lancé officiellement vendredi 06 janvier, par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, aux côtés de Philippe Mauguin et Bruno Sportisse, PDG des organismes Inrae et Inria.

Financé à hauteur de 65 millions d’euros par le programme France 2030, ce nouveau PEPR doit permettre de mobiliser le numérique comme levier pour accélérer la transition agroécologique. Co-piloté par Inrae et Inria, le programme de recherche vise ainsi à renforcer l’action académique en associant étroitement les grandes universités de recherche autour de quatre axes prioritaires, à savoir : L’accompagnement des changements de pratiques en étudiant la place et le rôle des technologies, leurs impacts, et les politiques publiques ; La caractérisation des ressources génétiques animales et végétales, afin d’évaluer leur potentiel en faveur de l’agroécologie et leur déploiement ; Le développement des nouvelles générations d’agroéquipements, grâce aux technologies numériques et à la robotisation ; Le développement des outils numériques d’aide à la décision, en particulier d’intelligence artificielle pour la collecte et l’analyse des données en agriculture, au service de pratiques agricoles plus efficaces.