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POLLUTIONS

PSA Mulhouse se mouille pour le fluvial lent

LA RÉDACTION, LE 1er JUIN 2010
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Les canaux du XIXe siècle pour acheminer les pièces de voitures : quelle drôle d'idée a traversé l'esprit des dirigeants de PSA Peugeot-Citroën Mulhouse, dans le Haut-Rhin, pour décider de transporter des disques et moyeux par ce moyen ? Qui plus est en dix jours, quand les camions mettent moins d'une journée ? En fait, dans le cas présent, la lenteur est l'alliée de l'eau. Les dix jours correspondent très exactement au délai à respecter entre la production des pièces dans la fonderie PSA de Sept-Fons, dans l'Allier, et leur incorporation dans les véhicules, le temps de les laisser « maturer », c'est-à-dire d'acquérir leurs propriétés finales. Aujourd'hui, cette maturation se fait en entrepôt. « Notre site est embranché au canal Rhin-Rhône, et nous n'avons jamais exploité cette possibilité », observe Marie-Claire Derycke, responsable environnement à Mulhouse. Les circonstances sont donc réunies, pour un test dans un premier temps. Une péniche Freycinet est partie d'Auvergne, fin mai, pour parcourir 370 kilomètres jusqu'à l'Alsace via trois canaux, la Saône... et 176 écluses. Son voyage doit vérifier l'intérêt économique de l'initiative et l'absence de risque de corrosion pour les pièces, qui ne sont protégées de l'air ambiant que par une simple bâche recouvrant des conteneurs à ciel ouvert. PSA Mulhouse devrait décider avant la fin de l'année s'il bascule tout ce trafic vers le fluvial - une péniche circulerait quotidiennement - et s'il doit investir en matériel permanent de manutention. Sur le seul terrain de l'environnement, le match semble joué d'avance : la voie d'eau réduirait de moitié la consommation d'essence par rapport à la route, et supprimerait 10 allers-retours quotidiens pour les camions. Des poids lourds qui repartent vides, alors que les péniches seront chargées de ferrailles (chutes de production) mulhousiennes pour réinjection dans la fonderie.


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