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POLLUTIONS

Qualité de l'air : qui veut sa pastille ?

LA RÉDACTION, LE 3 JUIN 2015
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La principale mesure annoncée par la ministre de l'Ecologie consiste à réactiver la pastille verte rebaptisée « certificat qualité de l’air ». Le dispositif va classer les véhicules en fonction de leur niveau de pollution sur une échelle de 1 à 6 avec six pastilles de couleur différente (du vert au gris) et une bleue pour les véhicules électriques. De quoi identifier les plus vertueux et permettre aux collectivités qui le décideront de leur offrir des conditions de circulation et de modalités de stationnement privilégiées. Reste que le certificat qui sera mis en place en janvier 2016 restera une démarche volontaire pour les automobilistes ! Autre annonce :  le lancement d'un appel à projets « Villes respirables en 5 ans ». En contrepartie d’un appui financier et méthodologique, les agglomérations lauréates devront mettre en œuvre des mesures radicales dans le domaine de la mobilité mais également dans le domaine industriel, agricole et résidentiel. Là, les critères de sélection des candidats sont précis en particulier sur les actions à prendre hors mobilité. Par exemple, la réalisation d'audits air-énergie sur la totalité des entreprises du territoire et la lutte contre la dispersion des polluants liés à l'épandage. Chaque territoire lauréat recevra une enveloppe d'un million d'euros. Un chiffre à comparer aux pauvres 17 millions d'euros alloués aux associations agréées de surveillance de la qualité de l'air en 2015... Sinon, la ministre de l'Ecologie compte sur la loi de transition énergétique pour faire avancer les choses. Et de citer le développement des voitures à faibles émissions dans les flottes publiques et privées, le renouvellement des autobus et des autocars par des modèles moins polluants dès 2020 et la création de zones à circulation restreinte réservées aux véhicules les moins polluants. Enfin, Ségolène Royal a rappelé les aides financières déjà prévues comme un nouveau bonus de 10 000 euros pour l'achat d'un véhicule propre. Parmi les réactions qui ont suivi, celle de la maire de Paris. Anne Hidalgo salue la création du certificat qualité de l'air et rappelle que dès le 1er juillet, la Ville de Paris expérimentera comme prévu l’interdiction de circulation des poids-lourds et autocars les plus anciens. Avant une extension aux véhicules légers les plus polluants dès le 1er juillet 2016. Pour la Fnaut, « la nouvelle pastille automobile peut être utile pour gérer les pics de pollution et accompagner la création des zones à trafic restreint. Mais ce n’est pas la solution miracle : seul le développement de l’usage de la bicyclette, des transports collectifs et de l’autopartage permettra de réduire significativement la pollution urbaine ».


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