Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
POLLUTIONS

Compétence liée du maire pour retirer un permis de construire fermant un chemin rural

LA RÉDACTION, LE 1er JUILLET 2015
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Par un arrêté, le maire de Saint-Vaize avait retiré le permis de construire un auvent, un mur et un portail qu'il avait octroyé au propriétaire d'un terrain situé sur sa commune, au motif que les travaux envisagés entraîneraient la fermeture de l'accès au chemin rural reliant Saint-Vaize à la commune voisine. Le propriétaire de la parcelle avait, au surplus, installé des rubans de balisage afin d'interdire l'accès au chemin. Pour assurer la circulation publique sur ce chemin rural, le maire de Saint-Vaize avait mis en demeure le propriétaire de retirer les obstacles à la circulation. Le propriétaire a interjeté appel du jugement qui n'avait pas accédé à sa requête tendant à l'annulation de l'arrêté. Si la cour administrative d'appel reconnaît que le propriétaire pouvait légitimement se croire propriétaire du chemin litigieux et ne s'était pas livré à « des manœuvres de nature à induire l'administration en erreur », elle relève qu'en l'espèce, la pose du portail envisagé par le propriétaire conduisait à interdire l'accès au chemin rural. Or les dispositions de l'article D. 161-11 du Code rural énoncent que : « Lorsqu'un obstacle s'oppose à la circulation sur un chemin rural, le maire y remédie d'urgence. (…) Les mesures provisoires de conservation du chemin exigées par les circonstances sont prises, sur simple sommation administrative, aux frais et risques de l'auteur de l'infraction. » Ainsi, le maire était tenu en vertu des dispositions susmentionnées d'assurer la conservation des chemins ruraux appartenant à sa commune en s'opposant au projet litigieux « dès lors qu'il avait caractérisé l'existence d'un chemin rural qui n'avait fait l'objet ni de désaffectation, ni d'enquête publique en vue de son aliénation ». Ainsi, même si l'attestation du propriétaire justifiant sa qualité à déposer une demande de permis de construire n'était pas frauduleuse, la compétence liée du maire rendait inévitable le retrait du permis de construire.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
PFAS : Chemours annonce la fermeture en juin de son site dans l'Oise
PFAS : Chemours annonce la fermeture en juin de son site dans l'Oise
L'avenir de la dépollution
L'avenir de la dépollution
Difope ou les barrages antipollution
Difope ou les barrages antipollution
Comment limiter le recours aux produits biocides dans les enduits de façades ?
Comment limiter le recours aux produits biocides dans les enduits de façades ?
TOUS LES ARTICLES POLLUTIONS
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS