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POLLUTIONS

L'Anses alerte sur les risques sanitaires liés au travail en gare souterraine

LA RÉDACTION, LE 14 SEPTEMBRE 2015
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L'Anses conclut dans une expertise sur la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines (EFS), réalisée  à la demande conjointe des ministères de la Santé, du Travail et de l'Ecologie, que les personnes qui y travaillent sont exposés à un risque sanitaire spécifique. Le sujet n'est pas nouveau et dès 2000, le Conseil supérieur d’hygiène public de France a rendu plusieurs avis relatifs à la qualité de l’air dans les EFS. Et des mesures de la qualité de l’air réalisées dans des EFS de Paris, Lille, Lyon, Rennes etToulouse) ont mis en évidence des concentrations en particules (PM10) très supérieures à celles mesurées dans l’air extérieur. Du fait de la composition de ces particules en suspension notamment en hydrocarbures aromatiques, l’Anses a été saisie afin de fournir une expertise sur la pollution chimique de l’air, sa toxicité et l'exposition des travailleurs. Cela concerne environ 28 000 personnes, dont plus de 26 000 en Ile-de-France, qui travaillent régulièrement dans les sept réseaux d’EFS en France. L'Anses confirme que les concentrations de particules en suspension dans l’air (PM10, PM2,5) des EFS sont nettement supérieures à celles mesurées dans l’air extérieur, et dans l’air intérieur des logements. Riches en métaux, ces particules proviennent de l’usure des matériaux par la friction roue-frein, suivie du contact roue-rail et du contact entre le matériel roulant et le système d’alimentation électrique. L’expertise conclut à « l’existence d’un risque sanitaire respiratoire et cardiovasculaire lié à l’exposition chronique des travailleurs exerçant notamment dans les domaines de l’exploitation du transport, l’organisation du transport et des services, les commerces, la police, la sécurité, la prévention et l’action sociale. Les risques sanitaires sont par ailleurs vraisemblablement plus élevés pour les travailleurs en charge de la maintenance des infrastructures ». L'agence juge que les données scientifiques disponibles sont insuffisantes pour recommander une valeur limite d’exposition à long terme relative à l’aérosol spécifique aux EFS. Mais afin d’aider les gestionnaires du risque, elle suggère néanmoins d’élaborer une valeur limite de gestion et de renforcer le dispositif de surveillance de la qualité de l’air de l’ensemble des réseaux. Lire l'avis de l'Anses


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