Suite à la polémique causée par l’arrêté du maire de Langouët interdisant l’épandage de produits phytosanitaires, le gouvernement a mis en consultation un nouveau dispositif de protection des riverains.
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Après échanges entre les agriculteurs, les riverains et les élus, des chartes départementales pourront permettre d’adapter ces distances minimales. Elles « pourront être ramenées à 3 mètres pour les cultures basses et la viticulture et à 5 mètres pour les autres cultures, à la condition d’avoir recours à des matériels de pulvérisation les plus performants sur le plan environnemental », précise le gouvernement. Les distances pourront également être modifiées selon les nouvelles données scientifiques et l’évolution des techniques d’application des produits. Après la phase de consultation, le décret et l’arrêté définitifs entreront en vigueur le 1er janvier 2020.
Pour l’association France nature environnement (FNE), la proposition du gouvernement est « insultante pour notre santé ». Elle considère que les distances mises en consultation sont loin d’être suffisantes et maintient sa pétition lancée mi-juillet.