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POLLUTIONS

Bilan du Roquelaure de la qualité de l’air

PUBLIÉ LE 12 MAI 2025
LA RÉDACTION
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Bilan du Roquelaure de la qualité de l’air
Pixabay
Visant à réaffirmer l’engagement de l’État et des collectivités locales pour améliorer la qualité de l’air en France et poursuivre l’objectif de protection de la santé des Français, le Roquelaure sur la qualité de l’air a été l’occasion ce 12 mai 2025 de faire le point sur les objectifs à l’objectif 2030 puis 2050.

Organisé par François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, et Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, le Roquelaure a permis lors des temps d’échange de faire le point sur les divers polluants (dioxyde de souffre, COV, particules fines…) et les soources majeures de pollution que sont les transports routiers, l’agriculture, l’industrie  et les secteurs résidentiel et tertiaire. Une occasion pour rappeler que les enjeux sanitaires et économiques liés à la pollution de l’air sont considérables, avec près de 40 000 décès/an.

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« La qualité de l’air est une composante essentielle de notre bien-être et sa dégradation affecte notre santé. C’est donc un enjeu crucial. Les élus locaux en sont parfaitement conscients, de nombreux exemples en témoignent. Comme sur bien des sujets, il me semble essentiel de leur faire confiance pour agir dans ce domaine. Ils savent adapter leurs réponses aux spécificités de leur territoires, tout en respectant les obligations légales. Cette complémentarité est essentielle pour atteindre nos objectifs de santé publique et répondre ainsi aux attentes de nos concitoyens » François Rebsamen Ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation
 
Un constat qui a permis aux participants de dresser un état des lieux. Si en 20 ans la qualité de l’air s’est améliorée, il s’avère que de nombreux territoires sont au-dessus des futures normes européennes fixées par la directive (UE) 2024/2881 relative à la qualité de l’air ambiant (en vigueur depuis le 11 décembre 2024). En effet, les données de surveillance des années 2022 et 2023 montrent que si les valeurs limites annuelles pour le dioxyde d’azote et les particules (PM10 et PM2,5) imposées par la directive étaient d’ores et déjà applicables :
• 35 à 40 Zones Administratives de surveillance (ZAS) sur les 71 existantes (soit une part de la population de l’ordre de 40 à 45 millions d’habitants) en situation de dépassement de la valeur limite annuelle du dioxyde d’azote NO2 à atteindre en 2030 (20 µg/m3).
• 16 à 35 ZAS sur les 71 existantes (soit une part de la population de l’ordre de 24 à 41 millions d’habitants) en situation de dépassement de la valeur limite annuelle pour les particules PM10 à atteindre en 2030 (20 µg/m3).
• 14 à 28 ZAS sur les 71 existantes (soit une part de la population de l’ordre de 24 à 44 millions d’habitants) en situation de dépassement de la valeur limite annuelle pour les particules PM2,5 à atteindre en 2030 (10 µg/m3)

« Améliorer la qualité de l’air est un enjeu fondamental pour la santé de nos concitoyens. La pollution atmosphérique, et en particulier les niveaux élevés de dioxyde d’azote et de particules fines, continue d’être responsable de milliers de décès prématurés chaque année et d’un grand nombre de maladies graves. Cette journée est l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’État pour réduire ces pollutions et protéger nos populations, en particulier les plus vulnérables. Nous devons poursuivre les efforts, en renforçant les actions menées à l’échelle nationale et locale, en soutenant les collectivités et en apportant des solutions concrètes. Ensemble, nous avons le devoir d’agir pour un avenir où chaque Français pourra respirer un air sain, un droit essentiel à la santé» Yannick Neuder Ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins de France
 
Les premières projections relatives à la situation du territoire en 2030 montrent que les actions engagées permettront de diminuer le nombre de zones de surveillance en dépassement et ainsi de se rapprocher davantage de l’atteinte des nouveaux objectifs fixés par la directive. Cependant plusieurs parties du territoire risquent de rester au-dessus des futures valeurs réglementaires. Ainsi, des actions importantes seront nécessaires d’ici à 2030 pour respecter les futures normes européennes, en particulier s’agissant du NO2 et des particules fines. Pour cela, il est possible d’agir localement via les Plans de protection de l’atmosphère (PPA) qui devront anticiper le respect de ces normes –(PPA préventifs) et au niveau national via le PREPA.

« L’air que l’on respire c’est comme l’eau que l’on boit : nul ne peut accepter que les niveaux de pollution soient au-dessus des normes en vigueur. Pour protéger notre santé et celle de notre environnement, nous devons poursuivre les efforts engagés et renforcer nos actions en faveur de la qualité de l’air, à l’échelle nationale et locale. Je le rappelle, cette pollution est responsable de 40 000 décès prématurés par an ; elle affecte la santé de tous ceux qui y sont exposés provoquant des dizaines de milliers de maladies graves ou chroniques chaque année ; elle contribue à l’acidification des sols, perturbe nos écosystèmes, fragilise la nature et dégrade nos cultures. La qualité de l’air s’est nettement améliorée en France : les concentrations en dioxydes d’azote ont diminué en moyenne de 31% entre 2017 et 2023 dans les 42 agglomérations qui dépassent les seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé. Mais nous devons poursuivre nos efforts pour vraiment nous rapprocher des recommandations de l’organisation mondiale de la santé. Si j’ai souhaité organiser ce Roquelaure de la qualité de l’air aux côtés de mes collègues François Rebsamen et Yannick Neuder, c’est pour démontrer l’importance d’une action collective forte et engager le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes, avec comme boussoles la science et la justice sociale. Car ce sont les plus vulnérables qui sont le plus touchés par cette pollution ; mais ce sont eux aussi qui n’ont pas toujours les moyens d’accéder aux solutions les moins polluantes.» Agnès Pannier-Runacher Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche de France
  


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