« L’eurométropole envisage une sortie du diesel à 2030, au plus tard, pour les voitures, les camions et les utilitaires », a annoncé ce vendredi, le président de l’eurométropole de Strasbourg, Robert Herrmann. L’horizon 2025 est fixé pour la ville même de Strasbourg (Bas-Rhin). Il s’agit donc de la deuxième métropole française, après Paris, à s’engager à sortir du diesel. « A l’horizon 2030, nous estimons que le maillage du territoire en transports en commun, du transport partagé à la demande, ainsi que les infrastructures propres aux mobilités actives, satisfera à la nécessité de l’alternative crédible à la voiture », a expliqué Robert Herrmann.
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Une zone à faibles émissions (ZFE) sera installée sur l’ensemble des 33 communes de l’eurométropole pour l’ensemble des catégories de véhicules et sans dérogation horaire. « Le dispositif repose sur l’interdiction successive des vignettes crit’air jusqu’aux vignettes 2 et donc notamment jusqu’aux véhicules diesel », a rappelé le président de l’eurométropole. Par ailleurs, l’eurométropole propose de lancer une consultation publique « où pourraient être soumis à discussion, l’avenir des axes métropolitains dont l’A35 », a souligné Robert Herrmann.
Suite à la convocation de neuf Etats membres par la Commission européenne en janvier 2018, la France, de même que huit autres Etats membres, était invitée à reformuler ses propositions en matière de lutte contre la pollution de l’air. Dans ce cadre-là, le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot, avait demandé aux élus et préfets de 14 zones du territoire particulièrement concernées par les dépassements de normes de qualité de l’air, de préparer de nouvelles feuilles de route. Les 14 métropoles concernées ont prévu le déploiement de ZFE, dont celle de Strasbourg, que Robert Herrmann estime être « la plus ambitieuse au niveau national ».
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