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POLLUTIONS

Il n’y aurait pas de traces du SARS-CoV-2 dans l’eau de mer et les coquillages

PUBLIÉ LE 18 MAI 2020
E.G
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Il n’y aurait pas de traces du SARS-CoV-2 dans l’eau de mer et les coquillages
Ce lundi 18 mai, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) publie les résultats de ses analyses concernant des éventuelles traces du virus SARS-CoV-2 dans l’eau de mer et les coquillages.
 
Pas de traces du SARS-CoV-2 dans l’eau de mer et les coquillages du littoral français, rassure l’Ifremer dans une nouvelle publication. L’Institut a lancé mi-avril, une opération de prélèvement d’échantillons d’eaux usées, d’eau de mer et de coquillages, suite à la détection du coronavirus SARS-CoV-2 dans des eaux usées en France et dans d’autres pays.  « Les résultats des premières analyses moléculaires menées par le laboratoire nantais "Santé, environnement et microbiologie" (LSEM) du centre Atlantique de l’Ifremer sont négatifs : aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les échantillons d’eau de mer et de mollusques analysés », souligne l’Ifremer.
 
Pour réaliser cette étude, 21 échantillons de coquillages provenant des trois façades maritimes métropolitaines ont été prélevés, « selon leur exposition aux sources de contamination fécale d’origine humaine », explique l’Ifremer. « Trois sites sur la côte normande, huit sur les côtes bretonnes, huit sur la façade atlantique et trois sur la façade méditerranéenne », est-il détaillé. Ainsi, deux échantillons de moules et 19 échantillons d’huîtres creuses ont été prélevés entre le 22 et le 27 avril 2020. Le protocole de recherche du SARS-CoV-2 utilisé par les chercheurs est semblable à celui utilisé pour le dépistage chez les humains et « permet de détecter le génome du virus dans les échantillons ».
 
Pour l’eau de mer, quatre échantillons d’un litre d’eau marine provenant des trois façades maritimes métropolitaines ont été prélevés et analysés.
 
« Prouver l’absence réelle du virus est un art difficile »
 
«Même si elle ne vaut pas pour certitude pour l’ensemble des coquillages et des eaux marines métropolitaines, l’absence de traces du SARS-CoV-2 révélée par notre étude est une bonne nouvelle »,souligne Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire LSEM de l’Ifremer. « Prouver l’absence réelle du virus est un art difficile: nous n’avons pas prélevé d’échantillons dans toutes les zones littorales sensibles aux contaminations par des rejets humains; d’autre part, sur les 7 à 9 grammes de tissus de coquillages prélevés, nous n’en analysons qu’une petite partie. Nous avons donc décidé de poursuivre nos prélèvements et nos analyses sur les mêmes sites tous les 15 jours pendant encore plusieurs mois, afin de suivre les éventuels effets d’une circulation potentiellement accrue du virus dans la population dans le contexte de la levée progressive des mesures de confinement », ajoute-t-elle.
 
Le LSEM a également voulu voir si des traces de SARS-CoV-2 étaient présentes dans les eaux usées de zones géographiques moins impactées par le virus que la région parisienne et le Grand Est. Le laboratoire a « mis en place un plan d’échantillonnage sur trois stations d’épuration du Grand Ouest : deux provenant d’une zone urbaine et d’une zone littorale », est-il expliqué. 13 échantillons d’un litre d’eau brute en entrée de chaque station a été collecté. « Les analyses ont débuté et les premiers résultats sont attendus prochainement ».
Crédit : Ifremer
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