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POLLUTIONS

L’indice Atmo évolue au 1er janvier

PUBLIÉ LE 28 DÉCEMBRE 2020
AGNÈS BRETON
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L’indice Atmo évolue au 1er janvier
© Atmo-Aura
L’indice de la qualité de l’air, l’indice Atmo, évolue le 1er janvier 2021. Il intègre désormais les particules fines PM2,5 et change de classes de pollution ainsi que de couleurs. L’objectif : être plus représentatif de l’état de la qualité de l’air.
 
Le 1er janvier, l’indice Atmo, que publient chaque jour les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air et qui indique la qualité de l’air, évolue. « C’est un changement important qui va intervenir le 1er janvier prochain », présente Dominique Tilak, la directrice générale d’Atmo Occitanie, l’association agréée pour l’Occitanie, à l’occasion de la présentation de ces nouveautés le 15 décembre dernier. Le nouvel indice Atmo entre en application de l’arrêté du 10 juillet 2020 relatif à l’indice de la qualité de l’air ambiant (JO du 29 juillet 2020).
 
« L’indice Atmo s’aligne ainsi sur l’indice européen mis en place il y a quelques années par l’Agence européenne de l’environnement, précise Dominique Tilak. Il change pour répondre aux attentes citoyennes et aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). » Un changement lié également à l’évolution des connaissances en termes de mesure de polluants et de diffusion de l’information. De trois couleurs principales, six qualificatifs et dix valeurs, il passe à six couleurs, six qualificatifs et six valeurs.

Les PM2,5 : le nouveau polluant
 
Les particules fines PM2,5 font ainsi leur entrée dans le calcul de l’indice et s’ajoutent à l’ozone (O3), au dioxyde d’azote (NO2), au dioxyde de soufre (SO2) et aux particules fines PM10. Chaque polluant fait l’objet d’un sous-indice, la somme des sous-indices composant l’indice Atmo. C’est le sous-indice le plus dégradé qui prévaut dans la définition de l’indice quotidien.
 
Autre nouveauté 2021, les niveaux de certains seuils ont été abaissés, différemment selon les cinq polluants. Globalement, le niveau très bon disparaît et le niveau extrêmement mauvais apparaît. Le niveau bon est abaissé pour l’ozone, le dioxyde d’azote, les PM10 et le dioxyde de soufre. Pour l’ozone et le dioxyde d’azote, l’ensemble des seuils de concentration est abaissé.

Six classes, six couleurs
 
Les six nouvelles classes de l’état de l’air sont donc : bon, moyen, dégradé, mauvais, très mauvais, extrêmement mauvais. Le code couleur suit cette évolution et passe de trois couleurs à six, du bleu pour bon état au violet pour extrêmement mauvais, en passant par vert pour moyen, jaune pour dégradé, orange pour mauvais, rouge pour très mauvais.
 
Conséquence de ces abaissements, les indices de la qualité de l’air et l’annonce d’un épisode sont dissociés (ils font l’objet de deux arrêtés différents). « La valeur de l’indice connaît une dégradation. Pour autant, la qualité de l’air ne se dégrade pas, tient à préciser la directrice générale. Ces changements sont positifs et correspondent à la demande du public. Cette évolution conduit à fournir une information plus juste, surtout que la qualité de l’air s’améliore depuis vingt ans. »
 
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