Les plastiques stockés par feu Polival (Montluçon) sont presque tous éliminés au centre de stockage de Saint-Hilaire-de-Court (Cher). L'installation exploitée par Veolia n'a pas été choisie au hasard puisque les déchets non valorisés par Polival après sa liquidation représentent environ 75 % des déchets de Veolia (un peu moins de 3 000 tonnes). On pouvait en effet imaginer que la matière soit dirigée vers deux autres CSDU plus proches, mais exploités par Coved. Les déchets en mélange, non valorisables en raison de leur dégradation et d'une forte présence de PVC, étaient stockés sur le site de Poli-val ainsi que sur une plateforme non autorisée, située dans une commune voisine de Montluçon. Seuls des déchets provenant de Veolia y étaient entreposés. « La prise en charge des déchets par Veolia va résoudre ce cas litigieux une fois pour toutes », explique un responsable de la Dreal Auvergne. Le préfet de l'Allier a demandé par ailleurs à la vingtaine de sociétés ayant livré leurs déchets à Polival de reprendre leurs petits d'ici à fin janvier. Un bilan va être dressé. Des consignations pourront être pratiquées pour les entreprises récalcitrantes. Au final, la Dreal estime qu'environ 800 tonnes de déchets pourraient lui rester sur les bras en l'absence de traçabilité. L'avenir de ces tonnes résiduelles sera pris en main par l'Ademe qui lancera un appel d'offres en vue de leur traitement.