Après les différents épisodes observés sur le site GDE de Nonant-le-Pin, le groupe a décidé de taper du poing sur la table et annonce dans un communiqué le 17 janvier, le gel du recrutement de 80 personnes pour ses sites de No-nant-le-Pin dans l'Orne et de Rocquancourt dans le Calvados, assorti d'un chômage partiel. Reprenons depuis le début. En 2006, GDE dépose une demande d'autorisation à exploiter un site en Normandie afin de trier, traiter et stocker des DIB et RBA (RR 29/2006). Après un refus préfectoral à l'issue d'une enquête publique, le tribunal administratif de Caen ordonne à l'État de délivrer l'autorisation d'exploiter en 2011, confirmée depuis par le Conseil d'État en 2013. Mais, la forte opposition s'amplifie en raison de craintes exprimées quant au devenir de l'élevage équin, car le haras national se trouve à proximité. GDE assure avoir fait réaliser toutes les études indispensables à l'exploitation projetée. Les opposants bloquent le site empêchant l'activité. Philippe Martin, ministre de l'Écologie, saisi d'une demande de médiation par des élus locaux, invite les parties à s'inscrire dans ce cadre. « J'ai décidé, annonce-t-il dans un communiqué, d'explorer une ultime voie de conciliation et je souhaite que s'engage une médiation rapide entre les parties. »