Encadrée par Europol, cette opération engageant plus de 2500 officiers de 14 pays de l'UE (Italie, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Finlande, France, Hongrie, Lettonie, Pays-Bas, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Espagne) a mis à jour un trafic de déchets illégal, soit l'équivalent de 11 tonnes de matières détournées et considérées comme déchets dangereux. Dans le cadre de cette opération, 678 sites, plus de 1400 transporteurs et producteurs de déchets (centres de stockage, incinérateurs, sites pétrochimiques, démolisseurs de VHU…) et 2200 personnes ont été contrôlées. 95 d'entre elles ont fait l'objet d'une procédure judiciaire. Sur plus de 1900 véhicules arrêtés, 13 ont été saisis pour infractions liées à un trafic de déchets. A ce jour, plus de 58 enquêtes vont être lancées par différentes autorités nationales, soutenues par Europol. Les 11 tonnes de déchets concernées proviennent de 150 flux différents. Ce trafic illicite cherche à dissimuler en général des déchets dangereux dans le transport ou le traitement de déchets non dangereux.RR