Une aubaine commerciale pour les démolisseurs selon François-Michel Lambert du groupe écologiste, et porteur de cet amendement à l'Assemblée nationale. Sauf que du côté du CNPA, la réaction reste prudente. La réparation avec des pièces de réemploi n'est pas nouvelle. Elle se pratique quand cela est possible. C'est donc une promotion supplémentaire pour la profession de la réparation. Toutefois, l'amendement va trop loin selon le Conseil national des professions de l'automobile lorsqu'il annonce des amendes de 3000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une société si cette pratique n'est pas réalisée. Le CNPA demande aux pouvoirs publics la suppression de ces sanctions. Il faut avant tout assurer la sécurité juridique des réparateurs, et des consommateurs. Le réemploi nécessite en effet un cadre réglementaire bien précis pour ces pièces détachées, contrairement aux produits non contrôlés vendus sur Internet. Le CNPA souhaite donc être associé à la rédaction du décret d'application. RR