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RECYCLAGE

Aluminium recyclé dans l'aéronautique

LA RÉDACTION, LE 6 JUILLET 2015
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Utiliser de l'aluminium tout en réduisant sa consommation d'énergie et d'eau : pour répondre à cette demande dans les industries aéronautique et automobile, un regroupement de onze partenaires européens (dont l'université de technologie de Compiègne) piloté par le centre technique norvégien Sintef a conduit le projet SupLight entre 2011 et 2014. Les résultats, rapportés par le magazine d'informations de l'UTC, Interactions, sont encourageants. L'objectif de ces travaux : alléger le bilan carbone et la consommation d'eau des industries en intégrant plus d'aluminium recyclé dans des pièces qui en principe ne le supportent pas. En effet, selon Julien Le Duigou, chercheur au département génie des systèmes mécaniques de l'UTC, l'aéronautique n'accepte que de l'aluminium primaire pour les pièces de structure, pour des raisons de tenue mécanique et de maîtrise de la qualité. Comment, dans ce contexte, atteindre 75 % d'aluminium recyclé dans ces pièces ? À ce jour, le taux de recyclé atteint 20 % au maximum et il s'agit surtout de recyclage interne, issu de copeaux de process réinjectés dans la chaîne de fabrication. Les acteurs du projet ont étudié l'aluminium recyclé du point de vue de sa composition chimique, de ses propriétés mécaniques, suivant sa provenance, pour identifier un matériau acceptable pour l'industrie aéronautique. Les formes des pièces ont été étudiées ainsi que leur procédé de fabrication. Au niveau français, le laboratoire Roberval, rattaché à l'UTC, s'est chargé de la collecte de pièces usagées pour les réintégrer dans la fabrication de nouvelles pièces. Premier constat : l'aluminium recyclé obtenu est moins résistant en raison d'un tri insuffisant des différents aluminiums. Recycler des pièces automobiles et des canettes de sodas entraîne beaucoup d'impuretés dans le produit fini, assure Benoît Eynard, directeur du GST Usine du futur (mécanique et productique de l'Association française de mécanique). Face à ce problème, collecter et trier autrement apparaissent comme une nécessité. À l'issue des travaux, les partenaires de SupLight ont pu mettre au point des pièces contenant 75 % d'aluminium recyclé avec 10 % de matière en moins, tout en conservant les caractéristiques exigées pour ces pièces industrielles. L'heure est désormais au développement d'un prototype industriel et à la réorganisation de la collecte des déchets d'aluminium au sein des différentes filières.


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