Objectif d'ici à 2017 : traiter 400 millions de tonnes de déchets industriels solides (graviers, ferrailles, plastiques, poussières de charbon) annuellement. Ce projet a été initié par Pékin et ses villes et régions voisines, comme Tianjin, les provinces du Hebei, du Shanxi et du Shandong ainsi que la région autonome de Mongolie Intérieure.
Lancé avant l'explosion tragique de produits chimiques à Tianjin, ce plan vise à recycler 20 millions de tonnes de matières chaque année et générer des revenus de l'ordre de 35,4 milliards de dollars. Il doit ainsi contribuer à un nouvel élan pour la croissance économique, et à une réduction de l'empreinte environnementale des industries alentours, d'après Mao Weiming, directeur adjoint du ministère chinois de l'Industrie et de l'Informatisation (MII).
En 2014, 2,37 milliards de tonnes de déchets industriels solides ont été produits à Pékin et dans les cinq autres régions alentours, représentant plus de 70% du total des déchets du pays.RR