« Nous attirons l’attention des pouvoirs publics et de Citéo sur la nécessité de mettre en place dans les meilleurs délais un tri séparé pour le PET opaque blanc sur l’ensemble des flux en extension de consigne de tri. » C’est en substance, la réponse du consortium d’acteurs représentant la chaine de valeur du lait à la présentation, le 22 janvier dernier, des appels d’offres lancés en 2017 par Citéo pour répondre aux soucis posés par le PET opaque dans les procédés de recyclage.
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Ensemble, elles indiquent être « parvenues à progressivement valider » la séparation par tri optique du PET opaque du reste du flux de PET, la capacité de le régénérer en grade alimentaire ainsi que la fabrication de préformes puis de nouvelles bouteilles incorporant qu’à 100 % de PET recyclé (rPET) « dans le respect strict des normes sanitaires », précisent-elles.
En attente d’un gisement à la hauteur des investissements
Cette boucle fermée, en bottle to bottle, « s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie européenne sur les plastiques instaurée par la directive Plastique à usage unique », explique le consortium. En 2025, les bouteilles de boisson en PET devront intégrer 25 % de matières recyclées. Cette obligation « fait de la boucle fermée “bottle to bottle” une priorité industrielle et réglementaire », martèle les industriels.
Mais pour engager les investissements techniques nécessaires, les membres du consortium ont besoin que les volumes nécessaires au passage à l’échelle industrielle soient à la hauteur. Des quantités que seule la généralisation des consignes de tri sera capable d’apporter. Prévu initialement en 2022, Citéo a avancé une généralisation « à l’horizon 2023 », lors de sa présentation du 22 janvier. Un report que n’a manqué de relever le consortium.
