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Et si l'on construisait des pages équilibrées ?

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2011
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Dans tout outil de communication, la forme est aussi importante que le fond. La maquette fait donc aujourd'hui l'objet d'une attention toute particulière : elle se veut de plus en plus dynamique, et favorise un « éclatement » toujours plus important des informations présentées. Elle se doit d'allier plusieurs qualités : hiérarchique : l'organisation et la place accordée aux différents éléments permettent de repérer d'emblée l'importance relative des informations proposées ; esthétique : une « belle » maquette facilite l'appropriation du média par le public ciblé ; pratique : elle guide le public dans sa découverte du média. Elle doit aussi respecter un chemin de lecture particulier. Exemple avec le magazine d'information locale qui ne se lit pas comme un roman, en débutant par la première page et en terminant par la dernière. En fait, le lecteur commence par feuilleter le support, avant de s'arrêter ici ou là sur un article particulier. Il suit alors un circuit de lecture bien précis dont les différentes étapes vont le mener à lire l'article dans son ensemble... ou à l'abandonner. Respecter le circuit de lecture La première étape, très rapide, est consacrée à la lecture de ce que l'on appelle dans le jargon professionnel la « titraille ». Il s'agit du titre, du surtitre, du sous-titre, non seulement de l'article mais des éventuels encadrés qui le complètent. Le lecteur regarde également les photos et autres illustrations (dessins, graphiques...) et lit les légendes qui les accompagnent. Tous ces éléments constituent le premier niveau de lecture qui ne dure que quelques secondes. À ce stade de son circuit, le lecteur a enregistré les informations données par la titraille et les illustrations, mais son choix n'est pas encore définitif. Lors de la deuxième étape, presque aussi courte que la première, le lecteur revient sur l'article et vérifie si l'intérêt suscité par le titre et les illustrations est mérité. Il veut en savoir davantage et s'attaque au chapeau - ce sont les quelques lignes traditionnellement placées entre le titre et le texte, mais que l'on peut aussi trouver au-dessus ou à côté du titre, mode de mise en page oblige ! Puis, il lit une éventuelle accroche, phrase prise dans le texte et mise en exergue. Enfin, il prend connaissance des intertitres, ces petits titres placés entre les paragraphes de l'article. Troisième étape : la lecture des éléments de hors-texte, aussi appelés encadrés. Ce sont des articles plus courts, mis en évidence graphiquement car présentés soit sur un aplat de couleur, soit enserrés dans un cadre matérialisé par une ligne noire, appelée filet. Pour une maquette bien ciblée Avec la quatrième et dernière étape, le lecteur se plonge dans le texte lui-même. Mais même durant cette étape, le lecteur peut s'arrêter à tout moment, sans aller jusqu'à la fin (d'où l'intérêt de lui proposer une information de qualité. La mise en page est régie par un certain nombre de principes s'appliquant à l'équilibre textes/illustrations et aux mesures typographiques. Première de ces recommandations : n'oubliez pas qui sont vos lecteurs. Un caractère en corps 8 dans une revue destinée à des seniors, est-ce vraiment une bonne idée ? Essayez de tendre vers des pages claires et aérées, en n'hésitant pas à « sacrifier » de l'espace pour le blanc aérateur - tellement utile pour permettre à l'oeil de se reposer. Équilibrez les pages, tout en évitant toutefois de tronçonner les textes de manière excessive. Une histoire de filets et de colonnes... La page étant ressentie à première vue comme une image, il faut respecter un rapport cohérent entre, d'une part, la largeur de la page et la longueur de la ligne (2/3 ou 3/4 de la largeur de la page maxi), et d'autre part la taille des caractères (mini 30 et maxi 70 caractères pour une page A4). Le nombre de colonnes dépend bien entendu de l'ouvrage édité (huit colonnes pour les journaux de grand format, six en moyenne pour les autres - la lisibilité en est améliorée). On peut utiliser des filets pour séparer les colonnes, ou pour démarquer le texte des hauts et bas de page - mais sans en abuser. Les documents en deux colonnes conviennent bien aux rapports, compte rendu, notices techniques, mais ils offrent peu de possibilités de mise en page. On réservera la répartition en quatre colonnes aux annonces, échos et brèves... Quant aux compositions sur trois colonnes, elles offrent une grande variété de placement des images. L'espacement entre les colonnes dépend de la taille des caractères : il correspond généralement à la largeur de quatre caractères. Enfin, une justification idéale - c'est-à-dire procurant un bon confort de lecture - permet de placer huit mots soit environ 50 à 60 signes, espaces compris. Dans le domaine graphique (comme dans tous les domaines artistiques), il existe des modes, des tendances. Elles se traduisent dans l'esprit des supports, les couleurs, les formes, les styles utilisés. S'il faut s'en inspirer, il faut aussi savoir garder un certain recul, afin de ne pas risquer de perdre sa propre identité, pour rentrer dans un moule « à la mode », et surtout, pour ne pas laisser la forme prendre le dessus sur le fond.


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