Christian Pierret a réagi à la suite de la conférence sur les finances publiques qui a eu lieu à l'Élysée le 10 février dernier : « Le chef de l'État a soumis l'idée d'un pacte de stabilité de la dépense des collectivités assorti d'une condition impérative (NDLR : modulation des dotations en fonction des politiques de maîtrise des dépenses). Il devrait plutôt revenir au Comité des Finances locales de rapprocher les points de vue et d'aboutir à un diagnostic partagé. Plutôt que de tenir compte de l'évolution de la qualité et des modes de gestion des services proposés à la population, les élus locaux se retrouvent aujourd'hui dans la position de l'accusé qui doit se justifier de ses dépenses jugées excessives par l'État. (...) Il serait plus judicieux de mettre en avant des solutions plutôt que de brandir la menace du bonus-malus. »