Pour son premier essai technique dans la ville, le tramway du Grand Dijon a été exceptionnellement conduit par François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du Grand Dijon, et Guy Lacroix, président-directeur général d'Ineo !
Un baptême du rail qui ponctue un calendrier pour le moins ambitieux, mais tout à fait maîtrisé pour la pose des équipements électriques du réseau de tramway, mené en parfaite coordination avec la construction de la plateforme sur laquelle filent les 20 km de voie ferrée. Le choix de mandater un partenaire unique (Ineo), associé pour le financement au Fidepp (fonds d'investissement et de développement des partenariats publics-privés), groupe Caisse d'Épargne Natixis - afin d'assurer l'ensemble du pack énergie du projet durant vingt-six ans se révèle déjà gagnant.
Déjà, on s'en souvient, lors de sa signature en juillet 2010, ce partenariat public-privé se positionnait comme une première en France par l'étendue de ses prestations. En effet, conception, construction, exploitation, maintenance, financement : toutes les missions liées aux équipements électriques et aux systèmes de commande des deux futures lignes de tramway sont intégralement gérées par Ineo. L'entreprise assurera aussi l'approvisionnement électrique du réseau jusqu'en 2036, avec des garanties pour la maîtrise du coût de l'énergie grâce à l'aide de la branche Énergie France de Gdf-Suez.
Du côté des énergies renouvelables, Ineo installe actuellement plus de 5 000 modules photovoltaïques (ce qui représente près d'un hectare de panneaux) sur les toits du futur dépôt tram-bus de l'agglomération, de quoi obtenir une production annuelle 1 GWh, soit l'équivalent du besoin de 500 foyers. Et pour améliorer l'efficacité énergétique de l'ensemble du projet, un bilan énergétique sera réalisé tous les ans avec Keolis, futur exploitant du tramway, afin d'apporter des améliorations pour l'année suivante.
En matière d'emploi, l'entreprise s'est engagée à employer 10 % de personnes en difficulté d'insertion, tout en confiant au moins 70 % des prestations de maintenance des équipements à des entreprises dijonnaises. Enfin, sur un volet purement financier, ce contrat d'un montant total de 176 millions d'euros (hors indexation), permet un gain d'environ 10 millions d'euros par rapport à un dispositif placé sous seule maîtrise d'ouvrage publique.