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TERRITOIRES

La ville durable est notre bannière à l'export

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2012
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Quelle place tiennent les éco-entreprises françaises à l'export ? Selon les services statistiques nationaux, la France est le quatrième exportateur mondial derrière les États-Unis, le Japon et l'Allemagne, et les éco-entreprises ont réalisé en moyenne 15 % de leur activité à l'export pour un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros en 2010, avec un excédent commercial de 1,1 milliard. Nous sommes en train d'en établir une cartographie pour identifier la place des différentes filières. L'export est-il réservé aux grands groupes ? Les performances à l'export ne sont pas corrélées à la taille de l'entreprise. Ce qui est déterminant, c'est l'intensité des efforts consacrés à l'innovation. Dans le secteur de l'acoustique par exemple, quelques éco-entreprises employant moins de 20 salariés réalisent déjà près de la moitié de leur facturation hors de France. Certaines consacrent parfois près de 15 % de leur chiffre d'affaires à la R & D. Où sont les gisements de croissance ? Aujourd'hui, le bloc des pays de l'OCDE constitue 80 % du marché de l'environnement. L'Asie, hors Japon, ne pèse que 7 %, l'Amérique latine 3 %, et l'Afrique autour de 1 %. La croissance est cependant naturellement plus forte sur les marchés des pays émergents qui mettent les bouchées doubles. La France est bien implantée en Europe et en Afrique francophone, notamment en Afrique du Nord, où les perspectives sont intéressantes ; en 2011, lors du Salon Pollutec Maroc à Casablanca, la moitié des 300 entreprises présentes étaient de droit français, sous la bannière France Greentech. Comment se décline la stratégie nationale portant les éco-entreprises à l'export ? La filière a débuté sa structuration, il y a plus de dix ans, grâce au Pexe, qui rassemble désormais 40 réseaux sur tout le territoire et 5 000 éco-entreprises. Par ailleurs, dans le cadre des États généraux de l'industrie, il a été décidé de soutenir cette filière industrielle animée par un Comité stratégique des éco-industries (Cosei) que je pilote. Vingt-cinq groupes de travail ont fonctionné pendant un peu plus d'un an, rassemblant les professionnels, les administrations concernées et les syndicats de salariés. Un plan d'action dit « Ambition Ecotech » est désormais en place, avec 87 actions prioritaires en cours de réalisation. Un groupe de travail du Cosei consacré à l'export, dénommé Gait, a décidé notamment de fédérer les efforts de la filière à l'export sous la bannière de la Ville durable. La déclinaison de cette démarche puissante, qui fédère des entreprises, des spécialistes du développement des écoquartiers (économies d'énergie, mobilité...), de multiples savoir-faire et des pôles de compétitivité, notamment le francilien Advancity, donnent lieu à toute une série d'actions et d'initiatives auxquelles les éco-entreprises vont pouvoir participer en première ligne.


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