Au total, Proparco a signé l’an passé 71 projets dans les pays du Sud ou émergents pour un montant global de 865 millions d’euros (prêts, prises de participation…). Dont 19% concerne la lutte contre le changement climatique, via des projets dans les énergies renouvelables ou l’efficacité énergétique. Ils devraient contribuer « à réduire ou éviter 2,3 millions de tonnes équivalent CO2 d’émissions de gaz à effet de serre », chiffre Etienne Viard, directeur général de Proparco. Mais la filiale à 57% de l’Agence française de développement veut mieux faire. En 2012, elle souhaite que le climat concerne 30% de ses financements.
Elle ne le fera pas seule. « Notre mission est de catalyser les investissements du secteur privé, rappelle le dirigeant. J’évalue à 4 notre effet de levier. » Comprendre : pour un euro investi par Proparco dans un projet, trois le sont par des acteurs privés. En 2012, Proparco va accentuer ses efforts en Afrique subsaharienne. Objectif : faire passer de 30% à 50% la part de ces investissements dans cette région du monde. Elle va aussi renforcer ses interventions dans les territoires français d’Outre-mer. « Nous allons accompagner les acteurs ultramarins pour qu’ils se développent dans leur région. Par exemple, de La Réunion vers Madagascar ou le Mozambique », illustre le dirigeant.TBRésultats 2011 et perspectives 2012 de Proparco