À propos des finances locales
« Ces dernières années, malgré le gel des crédits, [les élus] sont parvenus à maintenir le même niveau d'investissement. Aujourd'hui, ils ont peur de ne plus pouvoir faire face aux besoins de leurs administrés, notamment en matière d'équipements. La solidarité sera certainement l'une des clés pour corriger les inégalités des ressources. »
« Si les élus pouvaient faire de la péréquation horizontale sans verser un euro, ce serait super… Or, cela s'appelle de la péréquation verticale opérée par l'État qui n'en a quasiment plus les moyens.» (Congrès des Maires)
À propos du mariage pour tous
« Les maires, compte tenu de leur fonction, sont aussi officiers de l'État civil et au-delà de leur opinion personnelle, se doivent d'appliquer la loi. L'AMRF ne peut donc souscrire à l'idée du recours à un « droit de conscience » qui permettrait à celui-ci de s'exonérer de la loi. Il serait incompréhensible pour les citoyens que le premier magistrat de la commune puisse avoir une attitude aléatoire au regard de la loi. L'AMRF s'en remet à la sagesse du Parlement et du Gouvernement à qui il appartient de rédiger les lois de la République et n'exprime en son nom propre aucune position de principe sur cette question, qui du reste n'est pas un sujet prioritaire de ses préoccupations. »
Concernant le Plan territoire-santé
« La création du praticien territorial de médecine générale et l'augmentation du nombre de contrats d'engagement de service public sont des propositions intéressantes mais notoirement insuffisantes, au vu de la rapidité avec laquelle les déserts médicaux s'étendent. »
« Il y a une prise de conscience sur le diagnostic mais un certain flou dans le traitement. (…) Sans une volonté politique forte, les douze annonces ne resteront que des mots. (…) Après des années d'inaction, pour garantir un véritable accès aux soins à tous, aucune solution a priori ne doit être mise de
côté. À cet égard je regrette que la régulation de l'installation n'ait même pas été étudiée par le Gouvernement alors qu'elle a fait ses preuves chez nos partenaires européens et chez d'autres professionnels de santé. Derrière le drame des territoires sous-médicalisés se cache le gâchis des territoires surmédicalisés dénoncé par la Cour des Comptes, et parfois même des drames humains. »
Fonds spécifique pour les rythmes scolaires
« Les maires des petites villes sont disposés à fournir un effort conséquent pour passer à la réforme des 4 jours et demi dans les meilleurs délais afin d'éviter une accentuation des inégalités entre les enfants scolarisés sur l'ensemble du territoire. (…) Dans un contexte de tension budgétaire, il apparaît indispensable de flécher prioritairement ce « …afin accentua inégalité scolarisé du territo fonds spécifique vers les communes qui en ont le plus besoin en adoptant des critères objectifs tels que le potentiel financier par habitant et la part du budget « école » sur le budget total de la commune. »