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BIODIVERSITÉ

L'aéroport de Roissy se rallie à la démarche Hop ! Biodiversité

LA RÉDACTION, LE 8 SEPTEMBRE 2016
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« Prairie aéroportuaire » ? Le terme a des airs de paradoxe. « Sans aller jusqu'à dire que les aéroports sont des paradis pour la biodiversité, dans les espaces environnant le tarmac, certains concourent à renforcer la présence de certaines espèces et de certains milieux », a souligné le 7 septembre la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité Barbara Pompili, lors d'une visite des aménagements réalisés par l'association Hop ! Biodiversité à Orly. Du participatif en pisteCréée par la compagnie aérienne du même nom, cette structure a su s'émanciper, faire preuve d'indépendance et s'appuyer sur un comité scientifique pour rallier à sa cause d'autres aéroports gérés par des CCI ou par ADP. « Les 600 hectares de prairies d'Orly n'abritent pas que des lapins mais aussi 70 espèces d'oiseaux, une variété de biotopes et d'habitats pour la faune et la flore qui s'adaptent malgré l'urbanisation, l'extension constante et les fortes contraintes de gestion de la zone. Un aéroport c'est du béton mais aussi à 70 % un espace vert, souvent en périurbain. C'est cette biodiversité riche et ordinaire que nous évaluons, valorisons mais pas en dépêchant sur place des experts déconnectés de la structure, plutôt en s'appuyant sur les forces vives et personnels des aéroports, volontaires pour participer à des programmes de sciences participatives comme Vigie-Nature ou Spipoll (suivi photographique des insectes) », explique Roland Seitre, directeur de Hop ! Biodiversité. Roissy dans le radarLa démarche va prendre de l'ampleur avec le ralliement dans les prochains mois de Roissy-Charles-de-Gaulle. « Une excellente nouvelle ! A Paris-CDG, le millier d'hectares d'espaces verts autour des pistes réserve à coup sûr son lot de surprises, notamment autour des bassins de rétention », se réjouit Julia Seitre, coordinatrice scientifique de l'association. Parmi les indicateurs qui ne trompent pas, la  présence dans ces pelouses d'aéroports de dizaines d'espèces d'orchidées : « Elles y repoussent sans problème après la fauche. Dans l'aéroport de Perpignan les floraisons printanières sont spectaculaires. A cela nul hasard : les pratiques de gestion évoluent. Par exemple les renards, auparavant abattus sont désormais protégés sachant qu'ils contribuent à réduire les populations de rongeurs, et donc la nourriture des rapaces », poursuit Roland Seitre. En aéronautique, on parle à ce propos de prévention du « péril aviaire ». « Je préférerais qu'on parle de risque, péril laissant croire que la biodiversité nous met en danger », conclut Barbara Pompili. Morgan Boëdec


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