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BIODIVERSITÉ

L’Ifremer teste une caméra hyperspectrale pour cartographier les habitats marins

E.G, LE 19 AOÛT 2019
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L’Ifremer teste une caméra hyperspectrale pour cartographier les habitats marins
Début août, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a testé les performances d’une caméra pour cartographier les habitats marins.

Testée début août à Toulon, une caméra hyperspectrale sous-marine conçue par la société norvégienne Ecotone et fixée sur le HROV Ariane, devrait permettre de cartographier les habitats marins côtiers et profonds, dans le cadre des camapagnes en mer du projet européen Life Marha. Elle est conçue pour opérer jusqu’à 3000 mètres de fond. « Les premières images obtenues confirment que cette technologie émergente parvient à imager les fonds avec une précision millimétrique jusqu’à 500 mètres de profondeur », se réjouit l’Ifremer.

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Jusqu’ici, afin de cartographier et d’évaluer l’état de santé des habitats marins, l’Ifremer utilisait des caméras hyperspectrales dans des campagnes de survols aériens. « Une utilisation limitée à un usage en zone côtière de petits fonds », précise Touria Bajjouk, océanographe à l’Ifremer. « L’eau absorbe en effet une trop grande partie des rayons lumineux. Selon le niveau de turbidité de l’eau, nous n’obtenons aucun signal interprétable au-delà d’une certaine profondeur », ajoute-t-elle.

Evaluer l’état écologique des espèces 

La nouvelle caméra testée par l’Ifremer a effectué trois plongées entre 200 et 500 mètres de profondeur. « De premiers tests prometteurs avaient déjà été effectués en 2018 dans la rade de Brest mais à des profondeurs ne dépassant pas 20 mètres », rappelle l’Institut. « En imagerie hyperspectrale, chaque objet a sa propre signature répertoriée, explique la chercheuse. Grâce à ces données de haute précision, nous pourrons non seulement discriminer les différentes espèces composant ces habitats, mais également évaluer leur état écologique et leur niveau de dégradation. » L’équipe va également développer des traitements automatisés des images, afin d’en extraire plus rapidement les informations recherchées », précise l’Ifremer.

Cette caméra devrait être à nouveau utilisée pour des campagnes prévues en 2020 et 2021.


Habitats profonds filmés lors de la mission d’essais techniques sur le canyon de Cassidaigne en Méditerranée - © Ifremer- ESSHROV2019/UHI 2019
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