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BIODIVERSITÉ

Les glaciers du monde fondent à grande vitesse depuis 2000

PUBLIÉ LE 10 MAI 2021
ABDESSAMAD ATTIGUI
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Les glaciers du monde fondent à grande vitesse depuis 2000
Les chercheurs alertent sur l'accélération de ce phénomène. Crédits : Pixabay
Des scientifiques sonnent l’alarme et alertent dans une étude sur l’accélération de la fonte des glaciers depuis 2000. Résultats : les pertes de glace seraient passées de 227 gigatonnes par an entre 2000 et 2004, à 298 gigatonnes par an entre 2015 et 2019.

Où qu’ils soient, les glaciers fondent à un rythme record... Un constat glaçant issu de l’étude « Accelerated global glacier mass loss in the early twenty-first century », publiée dans la revue Nature le 29 avril 2021. Menée par une équipe internationale impliquant des scientifiques du CNRS, de l’IRD et de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier, avec le soutien du CNES, celle-ci montre que les glaciers perdent 267 milliards de tonnes de glace en moyenne par an.

Les chercheurs se sont appuyés sur des observations satellites afin de constater l’accélération de la perte de masse depuis les années 2000 jusqu’à 2019. Ainsi, un demi-million d’images ont été collectées depuis 2000 par le satellite Terra, permettant de créer des séries de modèles numériques de l’élévation des glaciers.

Grâce à cette technologie, les scientifiques ont mis au point la première cartographie qui précise des changements d’épaisseur (de masse) de près de 220.000 glaciers. Résultats : les pertes seraient passées de 227 gigatonnes de glace perdues par an entre 2000 et 2004 à 298 gigatonnes par an entre 2015 et 2019.

Les Alpes, Islande et Alaska en alerte rouge

L’étude révèle également que les glaciers connaissant une rapide perte de masse se trouvent dans les Alpes, en Islande et en Alaska. Une accélération qui serait le résultat de la hausse des températures. En revanche, les taux de fonte ont ralenti entre 2010 et 2019 sur la côte est du Groenland, en Islande et en Scandinavie. Cette décélération locale serait expliquée en partie par une perturbation météorologique qui a provoqué des « précipitations plus importantes et des températures plus basses, ralentissant ainsi la perte de glace. La variabilité décennale et régionale des pertes de masse est contrôlée en grande partie par les changements des précipitations », peut-on lire dans l’étude.

Par ailleurs, grâce à ces observations il sera désormais possible de préciser les projections de l’évolution des glaciers pouvant contribuer à une meilleure anticipation des changements de ressources en eau dans certaines régions montagneuses.
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