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Areva dans une impasse stratégique

LA RÉDACTION, LE 13 OCTOBRE 2014
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Le risque d'une dégradation par Standard & Poor's de la note de crédit du fabricant de centrales nucléaires et de turbines éoliennes a fait ressurgir les interrogations sur la pérennité du modèle industriel actuel d'Areva. Handicapé par une dette nette de plus de 4,7 milliards d'euros, qui ne devrait pas se réduire avant 2016, le groupe doit constamment tailler dans ses investissements et ses actifs pour financer son activité. Un mouvement à contretemps alors que les réflexions, partout dans le monde, autour de la transition énergétique nécessitent de disposer d'un outil industriel moderne et de sources de financement puissantes. Pour la période 2015-2016, Areva prévoit ainsi d'investir moins d'un milliard d'euros par an, soit un quart de moins que les sommes engagées en 2013. Dans le même temps, des actifs seront cédés pour un montant supplémentaire de 450 millions d'euros. Depuis 2012, l'industriel français a déjà vendu pour plus de 1,2 milliard d'euros d'actifs. Les activités dans l'éolien offshore ne sont pas concernées par ce plan de cession. La vente de participations minoritaires, dans des mines par exemple, est privilégiée par la direction du groupe. Toutefois, ces mesures d'austérité ne suffiront pas. Pour assurer la transition, en attendant de recommencer à pouvoir autofinancer son activité, Areva a prévu d'émettre une nouvelle dette, dite hybride car considérée comptablement comme des fonds propres. Si son montant n'a pas été précisé, il est estimé à plus de 700 millions d'euros par les analystes de CM-CIC. Une astuce qui permet de répondre aux inquiétudes de S & P, mais qui ne fait que repousser le problème. À moyen terme, Areva et l'État actionnaire devront se poser la question du maintien en l'état de la structure du groupe, intégré de l'amont (mines…) à l'aval (centrales, retraitement…). Une recapitalisation de près de 2 milliards d'euros est aussi régulièrement évoquée. Le changement annoncé en fin d'année de la structure de direction, avec le possible remplacement à sa tête de Luc Oursel, pourrait marquer le coup d'envoi de cette réorganisation stratégique.


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