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Les bons comptes de l'Iso 50001

LA RÉDACTION, LE 20 JANVIER 2015
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Enthousiaste de la première heure, le groupe Afnor pousse depuis trois ans la norme Iso 50001, vue comme le meilleur outil pour structurer sa poli-tique énergétique. Après avoir envoyé un questionnaire à ses clients et analysé les rapports d'audit de vingt-sept structures certifiées, il a de nouveaux arguments à faire valoir. Premier enseignement : la démarche séduit d'abord l'industrie, mais pas seulement : 30 % des organismes évalués sont ainsi des sociétés de services et 15 % ont une activité tertiaire. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Iso 50001 n'est pas non plus réservée aux grandes entreprises. Dans son panel de clients, Afnor compte par exemple une structure de vingt-huit salariés. Une caractéristique commune en revanche, tous ceux qui se lancent réalisent des économies : 10 % en moyenne sur la facture énergétique. Un résultat qui atteint même 25 % pour l'une des structures. Mieux : il ne semble pas nécessaire d'investir trop lourdement. 17 % des actions engagées sont rentables en un an seulement, 44 % en deux ans et 33 % en quatre ans… Des chiffres rassurants quand on sait que « cinq à dix ans, c'est déjà du long terme pour un industriel », comme l'expliquait, début décembre, Olivier de Leiris, responsable de l'optimisation énergétique chez Solvay à l'occasion du salon Pollutec à Lyon. La certification offre d'autres atouts. Elle « confère aux organismes une image d'entreprise responsable », souligne d'abord l'étude. Depuis avril 2012, elle leur permet également de bénéficier d'un doublement des certificats d'économies d'énergie quand l'investissement est éligible. La bonification étant réduite à 50 % pour la certification de niveau 1. Parmi les entreprises interrogées, 83 % en ont bénéficié et, pour 62 % du panel, la prime a dépassé 10 % du montant des travaux réalisés. À noter, toutefois, que cette bonification, imaginée pour faciliter l'émergence de la norme, pourrait à terme disparaître. Du côté des moyens, « le nombre de collaborateurs chargés du système de management de l'énergie (SME) création de la norme n'avaient rien d'illusoire. Et que la démarche est plutôt simple puisque 89 % des organismes ont obtenu la certification en moins d'un an. Malgré quelques difficultés à interpréter le texte de la norme, en particulier le chapitre qui porte sur la revue énergétique, autrement dit l'audit initial, l'enquête n'identifie pas de freins majeurs à la mise en œuvre de la norme. L'étude de l'Afnor est loin, néanmoins, de répondre à toutes les questions que


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