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« la route doit devenir à énergie positive »

LA RÉDACTION, LE 20 JANVIER 2015
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La route est-elle un secteur innovant ? Oui ! L'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux, l'Ifsttar, annonce depuis un certain temps une nouvelle génération de routes. Au départ, il s'agissait surtout d'une déclaration de foi. Mais des projets commencent à sortir des laboratoires. Fin 2014, l'Ifsttar a ainsi signé un accord avec le conseil général de Seine-et-Marne pour développer des démonstrateurs sur des portions de route (voir le numéro précédent de cet hebdomadaire, ndlr). L'objectif est d'y mener des essais pour convaincre des entreprises et collectivités locales de s'engager sur des démonstrateurs plus grands. À quoi ressemblera la route du futur ? À l'horizon de dix ans, la route doit devenir productrice d'énergie, voire être à énergie positive. C'est-à-dire fournir davantage que ce qu'elle consomme sur son cycle de vie. Nous travaillons sur des matériaux à base de granulats de verre et de liant végétal pour des « routes solaires ». Autre piste : la surface noire pourrait absorber de l'énergie à exploiter. La première étape consisterait à être autosuffisant pour l'exploitation de la route, typiquement l'information des usagers. Ensuite, de compenser l'énergie nécessaire à l'entretien. Nous explorons aussi le « multirecyclage » des matériaux, c'est-à-dire plusieurs recyclages successifs. Cela suppose de travailler sur la qualification des bitumes, dont la composition varie suivant l'endroit où vous vous situez en France. Autre sujet : la santé. On découvre actuellement beaucoup de matériaux potentiellement dangereux dans les chaussées. Par exemple, des fibres analogues à l'amiante. Il nous faut savoir s'il y a un risque pour les ouvriers et les riverains. À l'image des « smart cities », la route sera-t-elle demain plus « intelligente » ? Il y a un mouvement général pour instrumenter les routes. Cela suppose de construire des protocoles de communication qui garantissent l'anonymat des données relevées. Mais le défi est bien plus vaste et notre projet Sense-city doit nous permettre d'y voir plus clair. Quand on ajoute un capteur à une infrastructure, il va mesurer ce qu'il peut. Un thermomètre, par exemple, va mesurer sa température, mais pas forcément celle du corps dans lequel il est placé. Avant de relever des données, mieux vaut comprendre ce que l'on mesure ! Pour cela, nous allons construire une « mini-ville » à Marne-la-Vallée. Elle mesurera 20 m par 20, pour 6 m de haut et 4 de profondeur. L'objectif est de démarrer les expérimentations en 2016, mais nous allons inaugurer une première maquette dès le mois de mars 2015.


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