Suite à une analyse du cycle de vie de la future station d'assainissement, la technologie des boues activées à très faible charge a été préconisée par Veolia Eau et retenue par Chartres Métropole en raison de son impact limité sur l’environnement, avec une consommation réduite en réactifs et en énergie. Le bilan énergétique de la station sera amélioré grâce à un système de cogénération alimenté par du biogaz produit par la digestion des boues, qui servira à chauffer les locaux. L’excédent d’électricité sera revendu à EDF. En outre, une chaudière alimentée par du miscanthus viendra compléter le dispositif de production de chaleur. Cette plante sera cultivée en partie sur le site de la station. Plus généralement, dans le cadre de ce contrat Veolia Eau a pris des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Des suivis de l’évolution de l’impact carbone par habitant seront réalisés.Un suivi de la qualité des écosystèmes aquatiques est aussi prévu, avec des objectifs en termes de biodiversité.NuisancesPour diminuer les nuisances olfactives et celles liées à la rotation des camions, les boues seront transformées sur site en compost normalisé par une unité entièrement confinée. En complément seront installées des unités de traitement biologique et physico-chimique de l’air.Côté nuisances visuelles, le site doit s’intégrer parfaitement dans le cône de vision depuis la Cathédrale de Chartres. Un travail de végétalisation des bâtiments sera donc réalisé.Le contrat de concession, d’une durée de 20 ans, génèrera un chiffre d’affaires cumulé estimé à 102 millions d’euros. Lors de sa mise en service, prévue en 2012, la station aura une capacité de traitement de 164 000 EH, extensible à 200 000 EH.Le site de l'agglomération de Chartres sur la nouvelle stationLe site de Veolia Eau