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EAU

Cap sur l'assainissement

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2009
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Le Sdage Adour-Garonne a été adopté le 16 novembre à une large majorité. Plus contraignant financièrement, le programme de mesures (PDM) a soulevé plus de réserves : 23 % des membres du comité de bassin ne l'ont pas voté. Les associations de protection de l'environnement (APNE) n'ont pas fait mystère de leur opposition. « Ce Sdage ne propose que des mesures curatives et non préventives, regrette Michel Rodes, de la Sepanso Béarn. De plus, le principe pollueur-payeur est vidé de sa substance. » Même s'il note une « ouverture », il dénonce « des blocages corporatistes, contraires à l'intérêt général ». Pour des raisons opposées, plusieurs représentants de la profession agricole se sont également abstenus ainsi que quelques industriels. Le programme de mesures est doté de quelque 4,1 milliards d'euros, soit 15 % de plus que sur la période précédente. Sur cette somme, 3,3 milliards d'euros relèvent de la directive-cadre sur l'eau (DCE). « Le Sdage inclut en plus des objectifs hors DCE propres à notre bassin, comme la gestion quantitative, les poissons migrateurs ou les inondations, par exemple », explique Marie-Christine Moulis, de l'agence de l'eau Adour-Garonne (AEAG). Le Sdage met l'accent sur la qualité des eaux et la réduction des pollutions diffuses. « Les impacts les plus marqués sont liés aux pollutions diffuses (nitrates et substances phytosanitaires) d'origines variées qui affectent les eaux de surface et souterraines, principalement dans les zones où l'agriculture est très développée », explique Marie-Christine Moulis. Cet enjeu regroupe les postes assainissement, dépollution industrielle, rejets diffus agricoles et non agricoles, soit 59 % du PDM, pour un budget total de 2,44 milliards d'euros. Le budget consacré à l'assainissement des collectivités (amélioration des stations d'épuration notamment) représente à lui seul 35 % du PDM, soit 1,45 milliard d'euros. Comme dans son 9e programme, l'assainissement semble être l'arme essentielle mise en avant par l'AEAG. Le deuxième poste budgétaire est attribué aux milieux aquatiques avec 976 millions d'euros, soit 24 % du PDM. La moitié des rivières du bassin est affectée par des pressions modifiant la morphologie ou le régime des eaux. La protection et la restauration du fonctionnement naturel des milieux aquatiques (cours d'eau et zones humides) sont donc la deuxième priorité. L'hydromorphologie représente 56 % du coût de la partie milieux aquatiques. UN SUJET SENSIBLE Le troisième enjeu prioritaire affiché est la résorption des déficits en eau, pour maintenir notamment « des débits suffisants dans les cours d'eau en période d'étiage ». Mais il n'est doté que de 7 % du PDM... Les problèmes récurrents de sécheresse et d'étiage sévère sont accentués par des prélèvements importants pour l'irrigation du maïs en particulier. Le déficit est de l'ordre de 250 millions de mètres cubes. La quantité d'eau prélevable par les irrigants devrait être fixée annuellement à partir de 2011. Il s'agit d'aboutir à une gestion raisonnée de la ressource, en anticipant les effets du changement climatique (fonte des glaciers pyrénéens, inondations, sécheresses, etc.), grâce à des économies. Cependant, il n'est pas exclu de créer de nouvelles réserves. « Pour les économies, rien de précis, à part des études. En revanche, pour construire des barrages, il y a des ressources financières », regrette Michel Rodes.


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