Cette étude se veut prendre la température de l’opinion après la première vague de la campagne « Faisons vite, ça chauffe » orchestrée par l’Ademe pour promouvoir les économies d’énergies, limiter les rejets de CO2, et donc lutter contre le changement climatique. Premier geste cité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre : utiliser des appareils ménagers moins énergivores. Une preuve que l’étiquetage des produits en fonction de leur consommation énergétique constitue un signal fort. Cette étiquette va d’ailleurs arriver sur les voitures (selon leurs émissions de CO2 au kilomètre) et sur les logements, pour toute transaction immobilière, l’an prochain. D’autres mesures sont prévues ou reconduites dans ce secteur, en particulier des crédits d’impôt pour les opérations de rénovation thermique. L’effet de serre reste toutefois une notion encore méconnue puisqu’à la question « qu’est-ce ? », 19 % des interrogés ne fournissent pas de réponse. Et ce, alors que la conférence de Montréal sur le climat s’est achevée sur un constat presque unanime : le protocole de Kyoto doit se trouver un successeur à son expiration, en 2012.
* réalisé pour le Minefi par l’Ifop auprès d’un échantillon de 1 001 personnes représentatif de la population âgée de 15 ans et plus selon la méthode des quotas.Guillaume Maincent.Plus d’informations dans nos numéros de décembre (bilan 2005 des éco-industries) et de janvier février (dossier technique bâtiment/énergies, notamment). Cliquez ici pour consulter la page de la campagne « Faisons vite, ça chauffe » sur le site de l’Ademe.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d'Environnement Magazine.