Les deux hommes, dans un duo très au point, ont présenté leur projet de fusion. « C’est un vrai projet industriel sur lesquels nous réfléchissions depuis plusieurs mois » a expliqué le pdg de Suez. « Ce n’est pas Gaz de France qui absorbe Suez ni Suez qui absorbe Gaz de France » appuyait le président de GDF.
Cette fusion n’est donc pas une réponse à l’OPA de l’électricien italien Enel mais un projet bien préparé. Il est justifiée d’une part par les mouvements qui agitent le secteur européen de l’énergie et d’autre part par les synergies qui existent entre les deux entreprises qui ont déjà des filiales communes. Le nouveau groupe qui devrait naître sous un nouveau nom à la fin de l’année représentera un CA combiné de près de 64 milliards d’euros. Il deviendra le 1er acheteur et le 1er fournisseur de gaz en Europe, le leader mondial de gaz naturel liquéfié, le 5e producteur d’électricité européen et le leader mondial des services de l’eau et de la propreté. « Cette fusion sera bénéfique pour l’ensemble de nos parties prenantes, actionnaires, clients et salariés » n’hésitait d’ailleurs pas à conclure Gérard Mestrallet.Dominique Bomstein. Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à Environnement Magazine. Cliquez ici pour consulter le dossier sur la fusion des deux groupes et la retransmission audio de la conférence de presse.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement Magazine.