Il note le retard des Européens en matière de recherche, alors qu’Américains et Japonais travaillent activement sur des prototypes d’usines exploitant la chaleur de
l’eau tropicale pour produire de l’électricité. Sur le plan technique, le principe est validé puisqu’il s’agit d’une turbomachine à vapeur. On utilise la chaleur
de l’eau de surface (25 à 28 °C) pour faire passer un « fluide de travail » de l’état liquide à l’état gazeux, cette vapeur faisant tourner la turbine avant d’être recondensée par un échange avec de l’eau froide pompée en profondeur. L’enjeu n’est pas négligeable car les « zones économiques exclusives » de l’Europe disposent d’un fort potentiel, qui justifie que l'on s’y intéresse au même titre qu’aux autres énergies des mers. D’où l'appel de ces scientifiques à reprendre, dans un cadre européen, les travaux menés dans les années 80, qui avaient abouti à un projet d’usine pilote de 5 MW.Cécile Clicquot de Mentque
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