La société sarthoise Aerel commercialise depuis le début de l'année 2008 une climatisation évaporative, où l'eau est micronisée en présence d'air chaud. Elle s'évapore, entraînant une baisse de température. D'après des tests en laboratoire, l'efficacité énergétique de ce système est trois fois supérieure aux technologies traditionnelles. En France, sa généralisation pourrait entraîner une réduction des rejets de CO2 de 234 000 tonnes par an et l'économie de 50,3 millions de litres d'essence par an (42 200 tep). Ce système supprime aussi les fuites de fluides frigorigènes, estimées à 100 000 teq CO2 par an pour les seuls bus, camions et véhicules agricoles. Par ailleurs, cette technologie est moins coûteuse que la climatisation classique, avec une maintenance estimée à 150 euros par an pour un investissement compris entre 1 000 et 2 000 euros selon les modèles. Cette innovation a reçu les soutiens d'Oseo et de l'Ademe.