Et l’amélioration de l’efficacité énergétique des exploitations dans un contexte de renchérissement des coûts de l’énergie fait clairement partie des demandes exprimées. « Nous souhaitons répondre à trois attentes des agriculteurs, réduire leurs factures énergétiques, réaliser un investissement économe en énergie, et obtenir un revenu complémentaire par la production d’énergie ou de biomasse », explique François Philippe, directeur de la chambre d’agriculture de la Vienne, qui a conduit la réflexion nationale. Cette offre construite sur la mutualisation des compétences de l’ensemble des chambres d’agriculture propose donc des diagnostics et des études technico-économiques (de 100 à 1000 euros) et peut aller jusqu’à un accompagnement dans la mise en œuvre du projet (sur devis). Les chambres d’agriculture, pour la majorité d’entre elles, ont leur propre conseiller énergie. Elles ont aussi à leur disposition un nouvel outil de diagnostic, baptisé Dia’terre. Conçu avec l’Ademe, et Solagro, il comptabilise les consommations directes et indirectes d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre y compris les variations de stock de carbone dans les sols et les plantations. Il fournit à l’exploitant un plan d’amélioration et met à sa disposition 50 fiches actions standard. L’ensemble des diagnostics effectués sur le territoire alimentent une base de données permettant à terme des comparaisons par zone géographique et par filière. Si les chambres d’agriculture se positionnent comme l’interlocuteur privilégié des agriculteurs dans le domaine de l’énergie, elles ne se sont pas fixés d’objectifs chiffrés de chiffres d’affaires sur leur offre de prestations même si, comme le précise François Philippe, le maintien des postes de conseiller énergie impose de générer des recettes. Cette stratégie s’accompagne enfin d’une offre de formations spécialisées, à travers Vivea, le fonds de formation des exploitants agricoles. DBLe site de l'assemblée permanente des chambres d'agriculture